Home Sécurité Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU: Le cas de la RDC parmi les raisons du retrait des États-Unis

Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU: Le cas de la RDC parmi les raisons du retrait des États-Unis

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Les Etats-Unis ne font plus partie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. L’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Nikki Haley qui a annoncé ce retrait mardi 19 juin 2018, a accusé l’institution basée à Genève d’être hypocrite et de servir ses propres intérêts en faisant de droits de l’homme un sujet de moquerie.

Si le cas d’Israël est le principal point de discorde, d’autres dossiers, notamment celui de la République démocratique du Congo ont concouru à la décision des américains.

La diplomate américaine a justifié ce choix par le fait qu’aucun autre pays n’avait selon elle, eu le courage de soutenir les combats menés par les USA pour réformer cette institution «hypocrite».

En tout cas, aux yeux de l’administration Trump, la présence des pays réputés mauvais élèves en matière des droits de l’homme au sein de la plus haute instance des droits de l’homme de l’ONU décrédibilise son travail.

A l’en croire, des pays comme la RDC, la Chine, le Cuba et le Venezuela ne peuvent pas être des membres du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.

Elle a aussi accusé la Chine, Russie et l’Égypte de bloquer toute initiative de reforme de cette institution. « Pendant trop longtemps, le Conseil des droits de l’homme a protégé les auteurs de violations des droits de l’homme et a été un cloaque de partis pris de politiques», a ajouté Nikki Haley.

Il faut dire qu’après l’élection de la RDC le 16 octobre 2017 comme membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme avaient exprimé leur désapprobation. Elles avaient estimé que le pays de Joseph Kabila n’est pas un modèle en matière des droits de l’homme.

Coup dur pour les droits de l’homme dans le monde

Après l’annonce du retrait des USA, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo a rassuré que les États-Unis resteraient un héraut des droits de l’homme dans le monde.

Créé en 2006 pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, le CDH a souvent eu des rapports difficiles avec la première puissance mondiale.

Washington n’a de cesse réclamé le vote de l’exclusion des États membres qui commettent des graves violations des droits de l’homme. « Les pays membres se sont entendus pour saper la méthode actuelle de sélection des membres», a regretté Mike Pompeo.
Pour rappel, c’est la deuxième fois que les Etats-Unis se retirent du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies.

L’administration Bush l’avait boycotté il y a douze ans avant que Barack Obaka décide d’y faire revenir son pays. «En se retirant, les États-Unis sapent délibérément les droits de l’homme de tous les peuples partout dans le monde et leurs luttes pour la justice», a critiqué le Secrétaire général d’Amnesty International, Salil Shetty.

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