Home Politique Dossier des cadres de l’OEBK qui se sont portés candidats aux législatives nationales: José Makila et l’ATD injustement indexés

Dossier des cadres de l’OEBK qui se sont portés candidats aux législatives nationales: José Makila et l’ATD injustement indexés

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Le Vice-premier ministre chargé des Transports et de communication, José Makila Sumanda est victime d’une cabale mal orchestrée. Lui et son parti, l’Alliance des Travaillistes pour la Démocratie (ATD) sont accusés à tort d’avoir présenté dans leurs listes de candidats aux législatives nationales, des mandataires publics qui refuseraient de démissionner de leurs postes. Se basant sur l’article 10 de la loi électorale, un collectif de mouvements citoyens a exigé dans une correspondance que ces candidats démissionnent de leurs postes. Mais après une enquête minutieuse menée par un groupe de journalistes dont un d’Alternance.CD, il s’avère que ces accusations sont fausses et non fondées.

Pour cause, les personnes incriminées travaillent bel et bien dans une structure technique spécialisée relevant de l’autorité directe du Ministère de Transport et non dans une structure publique.

Il s’agit de l’Organisation pour l’ Equipements Banana Kinshasa (OEBK) prétendument présentée comme une entreprise publique dont les membres du personnel seraient des mandataires publics et par conséquent, ils ne peuvent pas postuler aux différents niveaux des échéances électorales en cours. « A ce jour, en attendant de publier une liste complète de nos investigations, notre Collectif remarque déjà que certains mandataires public en fonction à l’OEBK signalés sur les listes de l’ATD de son Excellence Monsieur le Vice-premier Ministe José Makila, n’ont pas fait valoir leurs lettres de démission…cette situation qui cause préjudice aux services et établissements publics en violant la loi électorale, ne peut être passée sous silence par l’administration électorale au moment où l’exemple est donné par le Chef de l’Etat en désignant un successeur pour respecter la constitution », lit-on dans cette lettre qui a été relayé par certains médias en ligne.

Selon des informations obtenues auprès des sources internes, ces accusations sont gratuites et sans fondement pour le simple fait que l’OEBK serait une sorte de prolongement du cabinet du ministre des Transports et Voies de Communication et que ses dirigeants font partie du personnel technique et politique du VPM de TVC.
« Ce service technique a été créé le 28 mars 1972 par l’Ordonnance Présidentielle N°072-184 qui lui a attribué la mission de diriger, coordonner et surveiller, au nom et pour le compte de l’Etat congolais, l’exécution des études et travaux relatifs à la construction et à l’aménagement du Port et une zone portuaire de Banana-Moanda ainsi que des liaisons ferroviaires et fluviales entre Moanda et Kinshasa », explique un agent de cette structure, lui aussi candidat déclaré aux élections locales.

L’OEBK dépend entièrement du Ministère des TVC

Contacté, un ancien Ministre des Transports et de Communication a enfoncé le clou en ajoutant que l’OEBK n’a pas de personnalité juridique contrairement aux structures publics dont les mandataires sont soumis à l’article 10 de la loi électorale. « Les dirigeants de l’OEBK sont nommés par le Ministre sur Arrêté ministériel et non par le Chef de l’Etat par Ordonnance Présidentielle. A ce titre, ils sont des conseillers techniques du ministre qui a en sa charge les transports et non des mandataires publics », a-t-il précisé.

De son côté, une source proche de José Makila a abondé dans le même sens en révélant qu’« à l’OEBK, les contrats et documents de grande importance sont signés au nom du Ministre des Transports et de Communication qui, en assume la responsabilité devant l’Assemblée nationale contrairement aux autres structures sous son tutelle à l’instar de l’OGEFREM, Ex-ONATRA ou encore TRANSCO ».

Il voit dans cet acharnement contre son chef une main noire de personnes mal intentionnées qui chercheraient selon lui, à ternir l’image de ce membre du gouvernement dont le travail est apprécié par la population.

D’autre part, dans sa lettre, ce fameux collectif des mouvements citoyens n’a pas réussi à cacher ses intentions de nuire sa cible.

Ainsi, après avoir affirmé sur base de ses propres convictions, que ces candidats sont « incertains de leurs résultats aux prochaines élections », il soutient sans vergogne qu’ils « multiplieraient les actes de gestion au préjudice de l’Etat par la signature des contrats léonins et des crédits bancaires pour se préparer aux élections avec les moyens de l’Etat ».

Quant aux preuves de ces accusations graves, il y en a aucune dans cette lettre qui se termine par une pique à l’endroit du numéro un de Transports et de Communication.

B.P

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