Home Sécurité La mémoire de maitre Kenzo sabotée: Sa sœur ainée exige un test ADN sur sa fille

La mémoire de maitre Kenzo sabotée: Sa sœur ainée exige un test ADN sur sa fille

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Plus d’une année après la mort tragique de l’ex-Secrétaire Général de la Fédération congolaise de Taekwondo et cadre du PPRD, Mukendi Tshimanga Franck Kenzo plus connu sous le nom de maitre Kenzo, sa famille se déchire à propos du partage de son héritage. Sa sœur ainée, Carole Kapinga Tshimanga conteste la paternité de sa fille et a amené l’affaire devant la justice au motif que son frère aurait confié de son vivant, à ses proches qu’il était stérile.

La petite orpheline Marie-France Mangabu Mukendi Inaya, âgée seulement d’une année et dix mois a été traduite en justice par sa tante paternelle.

Cette dernière affirme que son frère décédé à Kinshasa le 1er juin 2017 n’avait pas mis au monde et que celle qui est présentée comme sa fille n’est pas sa progéniture.

Sa requête en contestation de filiation a été examinée au cours de l’audience tenue le 24 septembre 2018 au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Matete.

La même instance judiciaire examinera le 2 octobre prochain la requête de liquidation de succession introduite par la fille de Maitre Kenzo pour la désignation d’un liquidateur afin de la départager avec sa gênante tante.

D’après certaines sources, cette veuve et sa fillette vivraient un enfer à cause du refus de la famille de son défunt mari de les laisser bénéficier de son héritage.

Pis, des mauvaises langues crachent sur la mémoire de l’illustre disparu en harcelant sa femme alors qu’elle se bat seule pour élever leur fille dans l’indifférence totale de sa belle-famille.

En attendant la décision des juges, des observateurs crient au scandale surtout que la requérante qui conteste la filiation est une héritière de troisième catégorie.

Une démarche diabolique

Par ailleurs, la sœur ainée du feu Maitre Kenzo est prête à remuer terre et ciel pour obtenir l’héritage de son frère, violant le principe le plus élémentaire de droit qui voudrait que tout enfant né dans un foyer ait d’office droit à l’héritage et même à la succession.

Ainsi, elle entend conditionner l’appropriation des biens de feu son frère par la publication des résultats du test ADN qu’elle exige. C’est du moins ce que son avocat, maitre Télesphore Iyenda Kalunda a réussi à obtenir du huissier Mbowengi Batiti Jhon.

Cette idée choque certains membres de leur famille qui, sous couvert d’anonymat, déclarent que Carole Kapinga n’a montré aucun respect à l’égard de la mémoire de son frère. « Nous sommes en Afrique où la femme et les enfants du défunt ont droit à un minimum de considération. Vous ne pouvez pas imaginer le traumatisme de cette veuve et de sa fille qui, tout en étant totalement abandonnées à elles-mêmes, font maintenant face à la justice pour entrer en possession de leurs droits légitimes », regrette un d’entre eux.

Il ajoute que l’affirmation selon laquelle le feu Mukendi aurait confié à ses proches, plusieurs mois avant sa mort, qu’il avait des difficultés de procréation est fausse. « De son vivant, nous n’avons jamais entendu dire qu’il était incapable de procréer. S’il le savait, il n’allait pas se marier », poursuit-il.

RD44

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