C’est le retour à la case de départ pour Zacharie Badiengila plus connu sous le nom de Ne Mwanda Nsemi. Après sa réapparition en homme libre et la colère du gouvernement qu’elle a suscitée, le leader du mouvement politico-mystico-religieux Bundu Dia Mayala a été remis au Centre Pénitencier de Rééducation de Kinshasa.
Gros soucis, il se plaint d’un malaise non encore élucidé, ce qui a contraint les autorités à l’amener au centre de santé de l’ex prison de Makala.
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice(ACAJ) est préoccupée par cette situation et demande au gouvernement de le transférer dans un établissement hospitalier adapté pour des soins appropriés.
L’ONG dirigée par Me Georges Kapiamba suit de près ce dossier. Elle avait d’ailleurs proposé au Procureur Général près la Cour de cassation de placer Ne Mwanda Nsemi en résidence surveillée en lieu et place de la prison de Makala.
En tout cas l’ACAJ ne trouve aucun mal à ce qu’il ne soit poursuivi que pour évasion de la prison et que toutes les charges antérieures retenues contre lui soient abandonnées au nom de la réconciliation nationale et en faveur de la grâce présidentielle.
« Quand nous parlons de réincarcérer, ça veut dire l’arrêter et le placer en résidence surveillée. Pendant ce temps-là, le procureur général doit le faire auditionner, le faire entendre par rapport au fait d’évasion. Comment il s’était évadé, quelles ont été les personnes qui lui ont apporté de l’aide. C’est seulement après avoir terminé d’accomplir ces étapes que le procureur peut ordonner à ce qu’il soit remis en liberté », a dit Me Georges Kapiamba sur des propos publiés par Actualité.cd.
Ce point de vue n’a pas été pris en compte par le Gouvernement qui, a remis le député national honoraire à la prison de Makala.
ALT.
