
Quatre mois après l’investiture du Président Félix Tshisekedi, la population congolaise attend le début de l’amélioration de sa situation sociale. Les stratèges du Front Commun pour le Congo(FCC) et ceux de Cach poursuivent les discussions en vue de la composition du gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga.
Alors que d’aucuns souhaitent que ce gouvernement apporte de solutions aux préoccupations du peuple, beaucoup de congolais émettent de doutes sur la capacité du prochain gouvernement de la République à changer la donne.
C’est le cas du Professeur Osée Muyima qui, estime que la RDC a besoin d’un repentir sincère pour les multiples maux lui imposés par son leadership.
Avant la tenue des dernières élections, l’ancien candidat à la présidentielle congolaise de 2006 expliquait à qui voulait l’entendre que la révolution était l’unique voie du changement véritable en République Démocratique du Congo.
Quatre mois après la première alternance démocratique au sommet de l’État, certains observateurs sont tentés de lui donner raison.
En effet, mêlant la foi, la science et la politique, il martelait que la révolution était la voie de Dieu pour imposer le changement tant recherché par le peuple et que ce changement est conditionné par un repentir sincère.
En 2016, au moment où l’opposition et la majorité tenait le dialogue de la Cité de l’Union Africaine, le Prof Osée était l’un des rares politiques congolais à dire que le dialogue et consultations avec le pouvoir se solderaient par une déception à cause du manque d’un « médiateur crédible».
La suite est connue de tous mais ce n’est pas tout. A la même période, il avait déclaré que « les élections n’étaient pas une panacée» et que les organiser dans les conditions du Congo serait une multiplication par zéro qui donnerait zéro.
En repli stratégique depuis, ce Professeur d’universités observe le déroulement des événement politiques en RDC et attend comme des millions de ses compatriotes, le changement tant attendu.
ALT.