Home Politique Ses propriétés spoliées par le DG du FPI : Le professeur LOKOLE saisit Félix Tshisekedi pour être rétabli dans ses droits

Ses propriétés spoliées par le DG du FPI : Le professeur LOKOLE saisit Félix Tshisekedi pour être rétabli dans ses droits

63 min read
0
0

65 ans d’âge dont 40 passés dans l’enseignement pour former plusieurs cadres de son pays, cet éminent Professeur et brillant économiste de l’Université de Kinshasa(UNIKIN) est victime d’actes de spoliation de ses immeubles par le Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie( FPI), Patrice Kitebi Kibol. Professeur Nicolas Lokole Katoto Shungu (Ph.D) dénonce la spoliation de ses trois propriétés qui constituaient les gages d’un crédit obtenu auprès du FPI pour financer son projet d’investissement. Il accuse le DG de cette institution d’avoir recouru aux mensonges, tricheries, fraudes et pratiques de gestion corruptrices et criminelles pour lui ravir ses propriétés.

Il a saisi le Président de la République, Chef de l’Etat pour dénoncer cette injustice et  réclamer qu’il soit rétabli dans ses droits.

A la date du 14 Décembre 2018, alors que ledit projet co-financé par le FPI et réorienté par le Professeur suite aux difficultés rencontrées venait non seulement d’être bouclé mais également de commencer l’exploitation, le DG du FPI avait, à son insu, procédé à leurs ventes lesquelles étaient en réalité fictives, anarchiques et frauduleuses avant de procéder en date du 25 Février 2019 à sa dépossession de celles-ci. A ce jour, s’appuyant sur une structure nébuleuse et extra-institutionnelle aux profils d’une association des malfaiteurs, il continue à les détenir et serait entrain de chercher à les revendre à un prix représentant le triple de la créance du FPI sur le Professeur.
Légaliste et respectueux des institutions du pays, y compris ses lois et considérant que les actes posés par le DG du FPI constituent une véritable cabale qui cache un règlement des comptes, le Professeur avait introduit au mois de Février 2019 des plaintes au niveau des Cours et Tribunaux de la place pour demander que justice soit faite. Mais, à ce jour, soit cinq mois environ après, constatant qu’aucune de ses plaintes n’a été fixée et plaidée suite non seulement aux manœuvres dilatoires utilisées par ledit DG et aux moyens financiers colossaux y affectés par l’intéressé mais également aux faiblesses de l’appareil judiciaire du pays lequel est au service des plus nantis, il vient de décider de solliciter, à ce sujet, l’implication du Président de la République, Chef de l’Etat, lui qui est le Magistrat Suprême et Garant de la Nation ainsi que l’Autorité qui avait nommé ce compatriote à la tête dudit Etablissement.
Ci-après, la correspondance adressée par le Professeur LOKOLE au chef de l’Etat.

EXP. Prof Nicolas LOKOLE KATOTO SHUNGU, Ph.D. Kinshasa, le 27 Juillet 2019
15/B, Av. Malula, Q/KEMI, C/LEMBA
Téléphone. +243 81 45 99 5 61
République Démocratique du Congo

A son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République et Chef de l’Etat
(avec mes hommages les plus déférents)

à Kinshasa/Ngaliema

Concerne :-Rappel de ma dénonciation du 22 Mars 2019 relative à la spoliation de mes propriétés par le FPI ;
-Dénonciation des manœuvres dilatoires utilisées par le DG du FPI pour empêcher que mes plaintes soient fixées et plaidées ; et
-Sollicitation de votre implication pour que justice soit faite

Excellence Monsieur le Président,
Complémentairement à ma correspondance du 22 Mars 2019, j’ai une fois de plus, l’insigne honneur de vous adresser la présente au sujet du triple objet repris en concerne.

Avant tout, je tiens à vous informer que je suis votre compatriote, le Professeur Nicolas LOKOLE KATOTO SHUNGU de la Faculté des Sciences Economiques de l’Université de Kinshasa. Né le 22 Décembre 1954 à MANGAI, secteur de KAPIA, Territoire d’IDIOFA, Province du KWILU, j’avais été formé d’abord à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa puis à la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Texas à Dallas (USA). Durant ma carrière enseignante, j’ai contribué à la formation de plusieurs milliers d’économistes et gestionnaires de haute facture qui ont fait la fierté de l’élite RD Congolaise et occupé des hautes fonctions parmi lesquelles celles de Président de l’Assemblée Nationale, Sénateurs, Députés, Premiers Ministres, Ministres, Vice-Ministres, Directeurs Généraux et Directeurs Généraux Adjoints des entreprises publiques, Hauts cadres de l’Administration Publique, Hauts cadres des entreprises privées, etc. Je suis également, avec son Excellence Faustin LUKONZOLA, l’un de deux rédacteurs des textes fondateurs portant création, organisation et fonctionnement du FPI à l’époque où j’avais presté au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Industrie en qualité de conseiller Financier.

En plus, patriote convaincu et nationaliste inégalable, j’avais, après mes études doctorales aux USA, refusé plusieurs offres d’emplois comme Professeur dans les Universités Américaines et Canadiennes afin de retourner dans mon pays pour y poursuivre ma carrière à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa afin de contribuer à la formation de mes compatriotes.

Enfin, tout en exerçant avec amour la fonction enseignante, je suis depuis la fin de mes études universitaires entrepreneur, une autre fonction que je passionne et qui m’a permis de contribuer au développement de mon pays à travers la création de nombreux emplois au profit de mes compatriotes et le paiement des impôts. Présentement, je suis à la porte de ma retraite et m’y prépare.

Après cette brève présentation de ma carte de visite, la suite de la présente est structurée autour de trois points repris en concerne.

Du rappel de ma correspondance portant dénonciation des opérations de dépossession par spoliation de mes trois (3) propriétés immobilières par le DG du FPI

Excellence Monsieur le Président,
Le 22 Mars 2019, je vous avais adressé une correspondance par laquelle j’avais dénoncé les actes illégaux de dépossession par spoliation de mes trois propriétés par le DG du FPI d’une part et d’autre part sollicité votre implication en tant que Garant de la Nation et Magistrat Suprême étant donné la gravité des actes infractionnels qui y étaient associés lesquels avaient bénéficié de la complicité de l’ancien Ministre des Affaires foncières, des Responsables des Instances Judiciaires du pays et, enfin, du Conservateur des Titres Immobiliers de Kinshasa/Matete. Tous ces compatriotes avaient été soit impliqués soit complices.
Ainsi, souffrez que je vous adresse, à toutes fins utiles, en annexe de la présente, en copie, ladite correspondance laquelle est demeurée, à ce jour, sans suite.

Dans l’entre temps, les plaintes y relatives qui demeurent pendantes au niveau des Cours et Tribunaux sont soit bloquées soit envoyées au rôle général c’est-à-dire classées sans suite et/ou gelées suite aux manœuvres dilatoires, obstructions de toutes sortes et aux pratiques de gestion corruptrices utilisées par le DG du FPI, comme, je le dénonce au point 2 ci-après.

De la dénonciation des manœuvres dilatoires, pratiques corruptrices et obstructions de toutes sortes du DG du FPI pour empêcher que mes plaintes sur les actes infractionnels très graves dont il est auteur contre ma personne ne puissent être fixées et plaidées au niveau des Cours et Tribunaux et/ou que je puisse être établi dans mes droits

Excellence Monsieur le Président,
En plus de ma dénonciation du 22 Mars 2019 rappelée en rubrique, je me vois obligé de vous adresser encore la présente pour dénoncer cette fois-ci les mensonges, les tricheries, les manœuvres dilatoires, les pratiques corruptrices, criminelles et les obstructions de toutes sortes utilisées par le DG du FPI pour empêcher que mes plaintes sur les actes infractionnels très graves qu’il avait et continue de poser contre ma personne ne puissent être fixées et plaidées au niveau des Cours et Tribunaux qui en avaient été saisis et/ou que je puisse être rétabli dans mes droits. En effet, à ce jour, soit cinq mois après, non seulement qu’aucune de ces plaintes n’a été fixée et plaidée mais plus grave encore le DG du FPI a obtenu de l’une des Cours d’Appel concernées, celle de Kinshasa/Matete que les dossiers y relatifs soient envoyés au rôle général impliquant leurs abandons.

En plus, il s’est opposé systématiquement en ne réservant aucune suite à toutes les propositions que je lui avait faites pour résoudre à l’amiable le différend qui nous oppose ainsi que le prévoit le contrat de prêt signé par son institution avec moi comme et ce, préalable au recours à toute procédure de recouvrement forcé.

Ainsi, dans la présente, je me propose d’exposer brièvement pour votre gouverne les tenants des différends qui m’opposent à l’intéressé et les motivations de ma sollicitation de votre implication dans lesdits dossiers en votre qualité de Président de la République, Chef de l’Etat, Magistrat Suprême et Garant de la Nation.

En effet, les différends m’opposant au DG du FPI dont question dans la présente tirent leurs origines non seulement du crédit octroyé par son institution à mon projet en 2013 et dont les photos sont reprises en annexe, mais également des politiques, stratégies et pratiques d’accompagnement non orthodoxes et préméditées appliquées par l’intéressé à mon projet depuis son arrivée à la tête de ladite institution et ce, en préparation de ses actions de dépossession par spoliation de mes trois propriétés d’une part et d’autre part des manœuvres dilatoires utilisées par l’intéressé pour étouffer les plaintes introduites contre lui et son institution dans les Cours et Tribunaux de la place. Ceci lui permettrait de poursuivre son action criminelle contre ma personne. Les actes illustratifs desdites politiques, stratégies et pratiques d’accompagnement non orthodoxes comprennent notamment :
son rejet de toutes mes demandes d’audience et son refus de répondre à toutes mes correspondances lui adressées pour poser les problèmes auxquels mon projet était confronté et échanger avec lui sur les solutions envisageables ;
son recours à des procédures de recouvrement forcé injustifiées et discriminatoires engagées contre mon projet et frisant ni plus ni moins un règlement des comptes ;
ses ventes publiques et aux enchères à vil prix de mes trois propriétés immobilières lesquelles étaient en réalité fictives, anarchiques, frauduleuses, criminelles et ses actes de confiscation en toute illégalité de celles-ci ;
ses obstructions de toutes sortes contre mes actions judiciaires en contestation desdites ventes de mes trois propriétés et en réclamation de l’annulation de celles-ci ainsi que des dommages et intérêts pour les préjudices subis ; et
sa préparation de nouvelles mutations frauduleuses des titres d’enregistrement de mes propriétés spoliées déjà établis frauduleusement au mois de Janvier 2019 au nom du criminel et acquéreur fictif « MACHUKIO MUSIANDA Didier », au profit de nouveaux propriétaires qui les achèteraient à leur juste valeur représentant plus du triple de ma dette envers le FPI.

De son rejet de toutes mes demandes d’audience et de son refus de répondre à toutes mes correspondances

Contrairement à toute pratique orthodoxe d’accompagnement par un financeur d’un promoteur de projet, le DG du FPI avait depuis sa nomination à la tête de ladite institution décrété un embargo total vis-à-vis de moi. En effet, entre Août et Septembre 2017, trois de mes demandes d’audience lui adressées étaient demeurées sans suite de même que ma correspondance du mois d’Octobre 2017, l’informant de mon option de réorienter le projet pour contourner les difficultés rencontrées suite à ses mauvaises politiques, stratégies et pratiques d’accompagnement de mon projet. Contre toute attente, c’est au mois d’Avril 2018, soit six mois après qu’il me répondit au moment où mon crédit avait atteint la maturité c’est-à-dire était devenu totalement exigible. Et, dans sa réponse, il rejeta ma demande de son accord pour la réorientation du projet et m’annonça également sa décision de transmettre mon dossier à sa direction juridique pour engager la procédure de recouvrement forcé. Enfin, comme pour le précédent, mon courrier du mois de Mai 2018 réagissant au sien pré-rappelé et démontrant la non pertinence et le caractère arbitraire de sa position y contenue de même que la médiation que j’avais sollicité auprès d’une autorité de la place afin qu’il accepte de me recevoir étaient demeurés sans suite.
De son recours à des procédures de recouvrement forcé injustifiées et discriminatoires

Contre toute attente, les procédures de recouvrement forcé utilisées par le DG du FPI contre moi avaient été non seulement injustifiées mais également discriminatoires. Injustifiées, elles l’avaient été étant donné qu’au moment où il avait pris ladite décision, mon projet co-financé par son institution était exécuté à hauteur de 70% environ et que lors de mon contact avec son Directeur du Portefeuille un mois avant la prise de ladite décision, je lui avais rassuré que la réorientation du projet sollicitée qui était la seule voie de salut pour le sauver permettrait non seulement de le boucler et de le rentabiliser mais également de rembourser le crédit obtenu du FPI. En plus, à la date du 14 Décembre 2018 où lesdites transactions relatives aux ventes fictives, anarchiques et frauduleuse de mes propriétés avaient eu lieu, mon projet venait, il y a à peine trois mois (Septembre-Décembre) d’être non seulement bouclé mais également de démarrer son exploitation. Comme souligné dans mon courrier du 22 Mars 2019, ledit projet qui était initialement destiné à l’érection d’une usine de presse d’huile d’arachide avait été réorienté en vue de l’érection d’une boulangerie pâtisserie à la suite des difficultés rencontrées suite aux mauvaises politiques, stratégies et pratiques d’accompagnement de celui-ci qui m’avaient été imposées et par l’ancien comité de Direction et par le sien. Celles-ci avaient, il convient de le noter, inclus entre autres, la perception par ses membres de 10% du montant du financement accordé à mon projet à titre de pourboire d’une part et d’autre part, le déboursement à compte goutte du solde restant dû du prêt sur une période supérieure à 12 mois, ce qui avait entrainé de sérieuses difficultés pour faire face aux engagements que j’avais pris vis-à-vis de mes fournisseurs. Quant aux profils de mon projet, il est la plus grande boulangerie-pâtisserie construite, à ce jour, par un sujet Congolais en RD Congo et dont la capacité productive atteindra 50 sacs de farine par jour à sa vitesse de croisière et créera plus de mille (1.000) emplois en faveur des compatriotes qui s’occuperont de la distribution de ses produits.

Discriminatoires, elles l’avaient également été étant donné qu’aucun autre compatriote bénéficiaire des interventions du FPI parmi plus d’un millier de ceux-ci qui ont rencontré des difficultés n’a été soumis à de telles procédures après avoir non seulement bouclé la réalisation de son projet, mais également démarré son exploitation tout en démontrant également son engagement à rembourser le crédit obtenu soit avec les revenus tirés de l’exploitation de celui-ci soit en recourant à une dation de paiement soit encore au moyen du remboursement en espèces après avoir vendu l’une ou plusieurs des propriétés offertes au FPI en gages. Curieusement toutes ces actions accordées de manière sélective à plusieurs compatriotes et que je lui avait également présentées par l’intermédiaire de ses collaborateurs étaient rejetées par l’intéressé qui tenait à tout prix à réaliser son projet criminel de me déposséder de mes biens à vil prix.

De ses ventes de mes trois propriétés lesquelles avaient été fictives, anarchiques et frauduleuses et de ses confiscations de celles-ci en toute illégalité et anarchie.

En violation flagrante du contrat de prêt signé avec moi et des lois du pays, les ventes de mes trois propriétés effectuées par le DG du FPI avaient été non seulement fictives mais également anarchiques et frauduleuses. Elles étaient fictives étant donné que les dossiers de vente tenus au niveau du service de cadastre ne contenaient aucune preuve de versement de la somme de USD 464.000,00 par le prétendu acquéreur dénommé MACHUKIO MUSIANDA Didier, cousin de l’Avocat du FPI lequel était utilisé comme principal acquéreur de la plupart des propriétés de ses clients qu’il spoliait dans les mêmes conditions que les miennes, alors que l’intéressé n’a pas des moyens suffisants pour acquérir ne serait ce qu’une seule propriété. En plus, les frais de mutation desdites propriétés au nom dudit acquéreur avaient été payés par le FPI alors que c’est lui-même qui aurait dû les acquitter.
Elles avaient été également anarchiques étant donné qu’elles avaient été réalisées en violation des dispositions des ordonnances y relatives et, en plus, elles auraient été vendues au prix global arbitraire de USD 464.000,00 alors que leur juste valeur globale est estimée à plus de USD 1.500.000,00. En fait, ladite sous évaluation qui n’était pas précédée d’une expertise immobilière comme je l’avais souhaité avait constitué tout simplement une tricherie car le DG du FPI qui avait prétendu les avoir déjà vendu le 14 Décembre 2018 à serait présentement entrain de chercher à les revendre à prix fort de USD 1.500.000,00, soit à une valeur représentant plus du triple de ma dette envers son institution. En plus, pendant que le DG du FPI prétendait avoir déjà vendu mes propriétés depuis le 14 Décembre 2018 à Monsieur MACHUKIO MUSIANDA Didier, c’est son Avocat qui avait conduit les opérations de déguerpissement des occupants desdites propriétés en date du 25 Février 2019 et ce, sans les préaviser et en se faisant appuyer par plus d’une centaine des badauds recrutés dans la commune de KISENSO en lieu et place des agents de l’ordre et qui avaient été auteurs des scènes des pillages de leurs biens. Frauduleuses, elles l’avaient aussi été parce qu’elles avaient été réalisées non seulement secrètement au Cabinet de l’ex. Ministre des Affaires Foncières (LUMEYA) en lieu et place du service de cadastre mais également à mon insu et à celui du public comme l’exige la loi.

De ses manœuvres dilatoires et obstructions de toutes sortes via ses pratiques de gestion corruptrices, frauduleuses et illégales pour empêcher que mes plaintes contre lui soient fixées et plaidées au niveau des Cours et Tribunaux et/ou que je sois rétabli dans mes droits

Se plaçant au dessus des institutions du pays, y compris ses lois et décide d’empêcher que le droit soit dit en ma faveur dans les affaires qui nous oppose, le DG du FPI, conscient des actes infractionnels très graves qu’il a posé (spoliation des biens d’autrui, stellionat, usage des faux, abus de pouvoir et des biens sociaux et, enfin, traitement discriminatoires vis-à-vis d’un compatriote), utilise toutes sortes des manœuvres dilatoires et obstructions via des pratiques de gestion corruptrices et frauduleuses, incluant, entre autres, la requête adressée à la Cour Constitutionnelle pour vérifier la constitutionnalité de mes plaintes, le refus par ses Avocats de transmettre aux miens leurs conclusions sur les affaires en cause en vue des plaidoiries, la récusation par le DG du FPI des mêmes juges qu’il avait antérieurement utilisé à son profit pour me déguerpir brutalement de mes propriétés afin de solliciter le transfert des dossiers vers une autre juridiction et geler les dossiers, enfin, la demande à cette dernière d’envoyer lesdits dossiers au rôle général afin qu’ils soient classés sans suite. Telles sont quelques manœuvres dilatoires utilisées par l’intéressé jusqu’à ce jour.
Par contre, ses pratiques de gestion corruptrices utilisées pour empêcher que les plaintes introduites auprès des instances judiciaires soient fixées et plaidées et que je ne sois rétabli dans mes droits, comprennent, entre autres, le rejet de toute procédure de règlement à l’amiable de la question de remboursement du solde de son crédit comme le prévoit le contrat de prêt, les abus de pouvoir et des biens sociaux, les faux en écritures et, enfin, le recours aux médias pour distiller des informations mensongères selon lesquelles je n’ai pas réalisé le projet afin de désinformer l’opinion publique et couvrir ses crimes.

De sa préparation de nouvelles mutations frauduleuses des titres d’enregistrement de mes trois propriétés déjà établis au profit du criminel et acquéreur fictif MACHUKIO MUSIANDA Didier au profit d’autres d’autres compatriotes (acquéreur ou non) alors que les affaires judiciaires y relatives sont pendantes au niveau des Cours et Tribunaux

En véritable cerveau moteur et principal acteur d’une structure maffieuse, le DG du FPI serait présentement entrain de préparer avec la complicité du Conservateur des Titres Immobiliers de Kinshasa/Matete et d’autres complices de ladite entreprise de nouvelles mutations des titres d’enregistrement de mes propriétés qui étaient déjà établis frauduleusement et anarchiquement au nom de MACHUKIO MUSIANDA Didier.

En effet, comme déjà souligné, conscient de la gravité des actes infractionnels y associés, l’intéressé qui est décidé de ne pas laisser les affaires y relatives être fixées et plaidées au niveau des Cours et Tribunaux, utilise présentement non seulement d’importants moyens financiers du peuple souverain de la RD Congo dont la gestion lui avait été confiée par le Magistrat Suprême et Garant de la Nation qui vous a précédé pour non seulement tenir au respect de sa volonté maffieuse et criminelle les responsables des institutions judiciaires y impliqués mais également pour préparer de nouvelles mutations frauduleuses des titres d’enregistrement desdites propriétés au profit d’autres personnes avec l’espoir de parvenir à couvrir ses actes infractionnels dénoncés dans la présente.
Et pourtant, les titres des propriétés qu’il détient présentement ayant été obtenus anarchiquement et frauduleusement, tous les autres qu’il continuera à faire établir avec la complicité du Conservateur des Titres Immobiliers de Kinshasa/Matete dont il bénéficie avec l’intention de brouiller les cartes le demeureront et ne lui donneront jamais les droits de jouir légalement de la plénitude des avantages y relatifs. Et vis-à-vis des acquéreurs éventuels desdits biens, il aura commis les mêmes infractions (escroquerie, stellionat, usage des faux, entreprise criminelle, etc.) qui l’enfonceront davantage.

De ma sollicitation de votre implication pour que justice soit faite

Excellence Monsieur le Président,

A la lumière de ce qui précède, et avant de solliciter l’implication de votre Autorité, souffrez que je partage avec vous deux enseignements essentiels découlant de l’analyse du comportement susdécrit de mon compatriote, le DG du FPI Patrice KITEBI KIBOL. Le premier est que le plus grand ennemi de notre patrie et de son peuple est aujourd’hui le comportement irresponsable et antisocial de son élite. Le deuxième est que tant qu’il ne sera pas mis fin à la malgouvernance et à l’impunité qui constituent deux corollaires majeurs de l’absence de l’Etat de droit caractérisant la gouvernance de notre pays depuis son accession à la souveraineté nationale jusqu’à ce jour, la destitution humaine dont souffre vos compatriotes perdurera. En effet, détenteur d’une licence en Economie Rurale, après qu’il ait été viré, pour des raisons et dans des conditions connues de tous les Congolais du gouvernement du Premier Ministre MATATA PONYO où il s’était retrouvé à la tête du Ministère des finances, méritait-il d’être porté à la tête d’une institution aussi importante laquelle est chargée du financement de la promotion et du développement de l’industrie dans notre pays ? Comment peut-on donner raison à ce compatriote qui justifie sa décision de procéder anarchiquement et frauduleusement au recouvrement forcé de la créance de son institution sur mon projet tout simplement parce que j’ai pris mes responsabilités en tant que promoteur de le réorienté en raison de son refus de m’accorder une rallonge financière pouvant me permettre de poursuivre le projet initial et que ladite réorientation était la seule voie restante pour le sauver ? En dehors de ses vraies motivations dénoncées dans la présente, sur quelle disposition du contrat de prêt et/ou les lois du pays le DG du FPI s’appuierait pour justifier son rejet de ma décision concernant ladite réorientation ? Alors que, la réponse à cette question dépend de l’analyse des actes posés par l’intéressé et dénoncés dans la présente non seulement contre moi mais également contre tous les compatriotes qui en avaient été victimes, je considère et demeure convaincu que tout ce que le DG du FPI a fait et continue de faire contre vos compatriotes jusqu’à ce jour, est non seulement consistant avec les deux enseignements pré-rappelés mais également interpellateur de votre conscience en tant que Magistrat Suprême et Garant de la Nation.

A 65 ans, à la porte de ma retraite après 40 ans de vie professionnelle consacrée à la formation de la jeunesse, me déposséder à vil prix de USD 464.000,00 de mes trois propriétés immobilières fruit de toute ma carrière professionnelle dont la juste valeur est aujourd’hui de plus de USD 1.500.000,00 et les seules que je possède, faisant actuellement de moi un sans abri, n’a point, pour ce DG du FPI, un autre objectif que celui de nuire injustement non seulement aux intérêts financiers mais également à la santé de votre compatriote que je suis. Et tout ceci sur fonds des mensonges, des tricheries, des pratiques de gestion corruptrices, frauduleuses et criminelles impliquant en même temps des violations non seulement de plusieurs dispositions du contrat de prêt signé avec moi mais également des lois du pays.

Pendant que de nombreux compatriotes qui sont au courant de ces affaires continuent de se poser des questions sur leurs tenants et aboutissants, je voudrais, m’associer à toutes ces voies qui continuent à s’y indigner tout en se posant à mon tour, les miennes. Que dirait le DG du FPI au cas où l’irréparable m’arriverait comme cela a été le cas pour plusieurs autres compatriotes qui nous ont déjà quitté suite à toutes ces crimes et méchancetés injustifiées perpétrées contre moi alors que mon projet co-financé par son institution est aujourd’hui bel et bien réalisé et que le capital y investi est de loin supérieur au montant de son co-financement ? En plus, comme l’exploitation du projet a déjà commencé depuis le mois de Septembre 2018, le projet étant maintenant à mesure d’assurer le remboursement du crédit obtenu selon un échéancier réaliste à arrêter consensuellement, pourquoi ce compatriote s’obstine-t-il à poser contre moi tous les actes infractionnels susdécrits alors que légalement, il n’a ni titre ni qualité pour ce faire ?

A quoi servent les tricheries, les pratiques de gestion maffieuses, corruptrices et frauduleuses qu’il utilise de même que les informations mensongères qu’il distille dans les médias de la place en dehors de l’objectif de désinformer l’opinion ?. Ne comprend-t-il pas qu’il est allé trop loin sans même mettre des gants comme s’il était dans un royaume conquis que ses ancêtres lui auraient légué. Ne réalise-t-il pas que les actes qu’il a posé constituant plusieurs infractions dont celles de spoliation des biens d’autrui, de stellionat, d’usage des faux, d’abus de pouvoir et des biens sociaux et, enfin, de traitement discriminatoires vis-à-vis d’un compatriote envers qui toute la Nation devrait témoigner une certaine gratitude pour les services qu’il a rendu au pays ?. Ne sait-il pas que les actes qu’il a posé sont ni plus ni moins des actes criminels ou Infractionnels très graves et que si la RD Congo était un Etat de droit sa place serait aujourd’hui entre quatre murs dans la commune de SELEMBAO sur le plan légal ?. N’a-t-il pas l’intelligence minimale pour comprendre que sur le plan légal, s’il aliénait mes trois propriétés au profit d’autres tiers, il s’enfoncerait davantage ?

Par ailleurs, étant présentement à la manœuvre pour réaliser de nouvelles ventes et mutations fictives, anarchiques et frauduleuses de mes trois propriétés au profit d’autres tiers, les premières ventes fictives, anarchiques et frauduleuses effectuées avec la complicité de l’ancien Ministre des Affaires Foncières LUMEYA et du Conservateur des Titres Immobiliers de Kinshasa/Matete n’ayant servi qu’à l’aider à me déposséder desdits biens, faut-il le laisser continuer à cheminer librement et impunément vers la réalisation de ses objectifs escomptés susdécrits.

En plus, les dossiers judiciaires y relatifs portant sur mes plaintes contre lui et son institution étant restés en souffrance pendant cinq mois au niveau des Cours et Tribunaux de Kinshasa, à cause non seulement des faiblesses desdites instances mais également des manœuvres dilatoires et des moyens financiers colossaux qu’il utilise via ses Avocats Conseils pour les étouffer et empêcher que le droit ne soit dit, ne devrais-je pas raisonnablement solliciter votre implication, en votre qualité de Chef de l’Etat, Magistrat Suprême et Garant de la Nation pour que je sois rétabli dans mes droits ?.

Enfin, après toutes ces atrocités et tragédies que j’ai vécu suite aux actions de recouvrement forcé injustifiées engagées par ce compatriote contre moi, preuve éloquente de l’inexistence en RD Congo de l’Etat de droit que vous vous êtes solennellement engagé devant Dieu et votre peuple de combattre durant votre mandat à la tête du pays, et convaincu que la justice au pays de KASAVUBU, LUMUMBA et TSHISEKEDI appartient encore aujourd’hui aux plus nantis et que les faibles ont également, le droit de bénéficier de votre protection, ne devrais-je pas recourir en dernier ressort à votre Autorité pour que je sois rétabli dans mes droits. Ceci impliquerait dans mon entendement d’abord la restitution par le FPI de mes trois propriétés spoliées incluant les revenus locatifs de l’ordre de USD 20.000,00 perçus par les membres de la structure nébuleuse et extra-institutionnelle parallèle fonctionnant sous son autorité depuis le mois de Février 2019 jusqu’à ce jour d’une part et d’autre part son acceptation pour m’accorder le bénéfice de l’une des quatre options suivantes :

Soit que le FPI me laisse exploiter mon projet qu’il a co-financé et qui a démarré son activité depuis Septembre 2018 pour rembourser son crédit ;
Soit qu’il me laisse vendre moi-même l’une de mes trois propriétés à sa juste valeur pour m’acquitter de mes engagements y relatifs ;
Soit qu’il accepte que je puisse procéder d’abord à la réalisation du « nantissement du fond de commerce » associé au projet qu’il a co-financé c’est-à-dire à la vente de tous les investissements y associés afin qu’il récupère sa créance ; et
Soit qu’il accepte que je libère mes engagements vis-à-vis de son institution via une dation de paiement en acceptant que je cède l’une de mes propriétés après une expertise immobilière objective pour déterminer sa juste valeur, option qu’il a offert à plusieurs promoteurs des projets ayant rencontré des difficultés comme le mien.
Curieusement, toutes ces quatre options qui étaient bel et bien proposées au DG du FPI via ses collaborateurs ou à travers mes écrits en vue d’un règlement à l’amiable du différend imaginaire et créé de toutes pièces y relatif étaient refusées par l’intéressé qui avait préféré recourir à des ventes fictives, anarchiques et frauduleuses de mes propriétés pour me les déposséder et présentement, réalisant que lesdits actes constituent des infractions graves, il est entrain de distiller des fausses informations dans les medias selon lesquelles, il les avait confisquées parce que je n’avais pas réalisé le projet.
Vous remerciant sincèrement de l’attention que vous daignerez accorder à la présente, je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président, l’assurance de mes hommages les plus déférents.

Prof. Nicolas LOKOLE KATOTO SHUNGU, Ph.D.
Propriétaire des Ets Maison LOKOLE

Load More Related Articles
Load More By Admin
Load More In Politique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Check Also

L’UDPS Willy Muya élu président de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Oriental

L’élu de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été élu, mer…