Frappée depuis une année par l’épidémie d’Ebola, la province du Nord-Kivu ne veut pas d’une autre épidémie. Surtout pas le Conoravirus qui ravage actuellement la Chine et certains pays européens. Pour prévenir toute contamination, le Gouvernement provincial a mis en place un plan de contingence.
Ce plan a été rendu public le 1er février à Goma par le ministre provincial de la Santé, Moïse Kakule. Il consiste notamment au renforcement des mesures de surveillance aux différents points d’entrée.
Le ministre provincial de la santé du Nord-Kivu a, à cette occasion, remis des équipements dz protection et de surveillance aux personnels affectés à l’aéroport international de Goma, aux barrières entre la RDC et le Rwanda et aux points d’entrée de la ville.
Des mesures prises au niveau national
Pendant ce temps, le Gouvernement central s’active pour se doter de moyens de réagir à toute éventualité. Ainsi, le 4 février 2020, un expert de l’Institut National de la Recherche Biomédicale (INRB) devra se rendre à Dakar pour une formation adéquate. Selon Jean Jacques Muyembe qui a participé à la première réunion d’une commission multisectorielle et gouvernementale présidée par le Premier ministre le 1er février, dès le 9 février, la RDC sera en mesure de confirmer une épidémie de maladie à Conoravirus.
A en croire le Directeur de l’INRB, il faut investir dans la surveillance et le dépistage.
Au regard du volume des échanges entre la RDC et la Chine, Kinshasa se prépare sérieusement à être touché par ce virus. C’est pourquoi les autorités appellent les congolais à sursoir leurs voyages vers ce pays. Qu’à cela ne tienne, l’hôpital général de Kinkole a été choisi pour accueillir d’éventuels patients de Conoravirus. A noter qu’aucun pays africain n’est jusque là touché par ce virus.
Junior Lomanga
