Incarcéré au CPRK, ex-prison centrale de Makala, le Directeur de cabinet du Chef de l’État, Vital Kamerhe peut compter sur le soutien des militants de son parti politique, l’Union pour la Nation Congolaise(UNC).
Après ceux de son fief du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, c’est au tour de ceux de la province du Sankuru de faire entendre leur voix. Ce dimanche 12 avril 2020, ils étaient une centaine à manifester dans les rues de la ville de Lodja pour exiger sa libération.
Soutenant que leur Président est victime d’un complot politique dont le but est de l’écarter de l’élection présidentielle de 2023, ils se sont mobilisés pour dire non à l’acharnement contre sa personne.
«L’UNC Lodja demande la libération sans condition de son Président national Vital Kamerhe», «oui à l’État de droit, non à l’instrumentalisation de la justice», pouvait-on lire sur les affiches brandies par des militants de l’UNC en colère.
Ils ont été dispersés quelques minutes après le début de leur manifestation. Non sans avoir brûlé de pneus et promis de revenir chaque jour jusqu’à la libération de leur leader.
Écroué depuis mercredi 08 avril dernier à la prison centrale de Makala à la suite d’un mandat d’arrêt provisoire émis par le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete, Vital Kamerhe devra patienter encore durant au moins quinze jours avant d’espérer pouvoir recouvrer sa liberté.
Sa liberté provisoire sollicitée par ses avocats a été rejetée par le Tribunal de Paix de Kishasa/Matete, qui a décidé de sa détention provisoire.
Le Dircab du Chef de l’État est poursuivi dans une affaire de malversation financière dans la gestion du programme d’urgence des 100 jours du Président de la République.
Jules Okende, depuis Lodja
