Home Politique Embourbé dans une affaire de spoliation présumée d’un immeuble de l’État: Le Ministre des droits humains reçoit le soutien de la CCU

Embourbé dans une affaire de spoliation présumée d’un immeuble de l’État: Le Ministre des droits humains reçoit le soutien de la CCU

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L’affaire de la  spoliation présumée d’un immeuble appartenant à l’État est devenue depuis quelques jours le choux gras des internautes congolais. Cité avec son collègue de l’urbanisme et Habitat, Pius Mwabilu, d’être les cerveaux de cette présumée sale affaire, le Ministre des Droits humains, André Lite Asebea, a été traîné dans la boue.

Touché à son fort intérieur, il a initié une action à justice contre les auteurs présumés de ces rumeurs. Dans cette bataille judiciaire, il peut compter dorénavant sur le soutien de la Convention des Congolais Unis(CCU), parti politique cher au Député national Lambert Mende, et du regroupement Alliance politique CCU et Alliés dont il est le délégué au gouvernement de la République.

Ce mercredi 5 août 2020, ce regroupement politique a dénoncé, dans une déclaration politique, des attaques de nature à ternir l’image du ministre des droits humains et de sa famille politique.

« L’Alliance CCU et Alliés met en garde toutes les personnes impliquées dans cette pantalonnade. Elle soutient par conséquent l’action judiciaire initiée par le Ministre André Lite Asebea en vue d’en identifier les auteurs, afin de permettre à la justice de leur faire subir les rigueurs de la loi », déclare ce communiqué signé par l’ancien Porte-parole du gouvernement pour le compte de la CCU et Omer Muswanza ni Munzundu pour le compte de l’Alliance.

Ils annoncent que leur regroupement politique se porte partie civile dans cette affaire.« L’Alliance CCU et Alliés a instruit ses avocats de se joindre à cette cause pour laquelle elle se porte partie civile », révèlent-ils.

Rappel des faits

Selon des informations publiées par de médias en ligne et largement relayées sur les réseaux sociaux, André Lite et Pius Mwabilu sont accusés d’avoir participé à la spoliation présumée des biens immobiliers de l’État en faveur des particuliers dont la première dame Denise Nyekeru Tshisekedi. Est notamment cité avec insistance, l’immeuble Ex Plastica, que le ministre des Droits humains et celui de l’Urbanisme et Habitat sont accusés d’avoir retiré du patrimoine privé de l’État au profit de l’épouse du Président de la République Félix Tshisekedi, pour d’après les auteurs de la dénonciation, obtenir de faveurs du couple présidentiel. Par voie de médias interposés, leurs proches respectifs ont démenti formellement ces allégations.

Entre temps, d’autres médias ont rapporté que ces deux membres du gouvernement auraient manipulé des agents du Conseil National de Sécurité pour intimider de journalistes qui auraient relayé cette information.

Ces derniers doivent trembler, maintenant que le regroupement politique dont est issu le ministre des droits humains menace à son tour de les poursuivre pour avoir accusé son délégué au gouvernement de s’être impliqué dans la spoliation présumée des biens de l’État. Vive l’État de droit et la liberté de la presse en RDC!
ALT.

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