Le processus de remplacement des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) patauge. La question divise le camp politique du Président de la République, Félix Tshisekedi et le FCC de l’ancien Président Joseph Kabila. Dans le chef des confessions religieuses, les lignes n’ont pas bougé. On regarde plutôt du côté de l’Assemblée nationale pour décanter la machine.
La bataille est rude entre le FCC et CACH pour le contrôle de la Centrale électorale. Certains tenants du pouvoir en ont fait une question de vie ou de mort. Chargées de désigner le remplacement de Corneille Nangaa, les confessions religieuses dont une écrasante majorité avait jeté le dévolu sur Ronsard Malonda disent attendre la réaction de l’Assemblée nationale. «Nous n’avons pas une procédure particulière, nous attendons plutôt l’institution Assemblée nationale qui, en temps normal devrait nous remettre la question en discussion. Nous ne prenons pas l’initiative parce que ce n’est pas l’affaire personnelle des confessions religieuses, mais plutôt l’affaire de l’institution CENI, qui est indépendante qui passe par les institutions étatiques notamment l’Assemblée nationale », a déclaré le Porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo(ECC), Eric Nsenga sur des propos relayés par nos confrères d’ACTUALITE.CD. A l’en croire, un secrétariat technique piloté par la CENCO a été mis en place pour faire évoluer le travail à l’interne.
Gros soucis, la confiance a cédé place à la méfiance entre les hommes d’églises au point que certains chefs religieux jugeraient l’église catholique et son allié l’ECC de «partisanes».
A ce propos, une source contactée par ALTERNANCE.CD révèle que seules les catholiques et les protestants prendraient part aux travaux dudit secrétariat technique. Entre temps, l’Assemblée nationale attend la désignation des délégués au bureau de la CENI par d’autres composantes.
ALT.
