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Coalition FCC-Cach: rupture souhaitée

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Le Cabinet d’avocats Kabengela Ilunga a organisé une conférence-débat, le jeudi 26 novembre 2020 sur « les conditions Constitutionnelles de cohabitation et de coalition : analyse de quelques dispositions constitutionnelles

Cette conférence-débat organisée à la Paroisse Notre Dame de Fatima, à Gombe, a connue trois orateurs principaux à savoir Me Jean Marie Kabengela Ilunga, avocat et Doyen honoraire du conseil de l’ordre du Barreau de Kinshasa/Matete, conseil près la Cour Pénale internationale et chercheur au Cresh, Me George Kapiamba, avocat et Président de l’association Congolaise pour l’accès à la justice (Acaj)et le Professeur Martin Mulumba de Paris.

Les conférenciers

Dans leurs interventions, tous les intervenants ont parlé le même langage en exigeant la fin de la coalition FCC-Cach.

Le professeur Martin Mulumba a fait savoir que l’idéal pour toute coalition doit être l’intérêt du peuple. C’est ainsi qu’il a appelé le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu’il a rencontré pendant les consultations présidentielles, à sauver le pays du naufrage en vue de mettre fin à la misère de la population.

Pour lui, il faut mettre fin à la coalition de chantage telle que constaté actuellement avec FCC- CACH.

Les trois orateurs espèrent voir une nouvelle coalition après les consultations présidentielles avec des nouvelles forces politiques.

Ilunga Ilunkamba doit sauter!

Me Jean Marie Kabengela Ilunga a, dans son exposé, fait un aperçu historique de la constitution en rapport avec le fonctionnement des institutions.

« Après les élections de 2018, un Président de la République a été élu. Il s’agit de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », a-t-il dit.
Se référant à la loi sur les partis politiques, il a soutenu que tous les observateurs avertis de la scène politique congolaise remarquent qu’aucun parti ou regroupement politique ayant présenté les candidats aux législatives nationales n’a obtenu le nombre des députés requis pour avoir la majorité à l’Assemblée nationale.

Pour Me Jean Marie Kabengela Ilunga, le gouvernement Ilunga Ilunkamba n’a pas été formé conformément à la constitution congolaise, surtout que le FCC comme plateforme n’a pas présenté les candidats.

A l’en croire, les choses doivent être remises a zéro. D’où son appel pathétique au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à demander à Sylvestre Ilunga Ilunkamba de présenter sa démission en vue de la nomination d’un informateur pour constater une nouvelle majorité.

En cas de refus, Jean Marie Kabengela Ilunga estime que le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo peut saisir la Cour Constitutionnelle.

L’avocat s’oppose à l’hypothèse de la dissolution de l’Assemblée nationale surtout que dans le contexte actuel , il n y’a pas une crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, conformément à l’article 48 de la constitution congolaise.

« Lorsqu’un parti ou regroupement politique n’a pas la majorité, il doit s’allier pour faire la majorité. La majorité s’examine en rapport avec les résultats électoraux tels que proclamés par la Cour Constitutionnelle », tance l’avocat.

Des hypothèses

Les orateurs suggèrent la nomination d’un Premier ministre issu de la majorité favorable au Chef de l’État, qui sera créée après les consultations présidentielles .
Pour eux, l’hypothèse de la cohabitation est impossible à ce jour.

L’unique cas possible c’est la coalition, pas avec FCC-cach mais avec la participation de toutes les forces politiques.

Se référant à l’article 69 de la Constitution, ces éminents avocats invitent le Père de la Nation à mettre fin aux fonctions du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba en nommant un informateur.

G.K

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