Home Politique RDC: Fidèle Likinda fait une lecture combinée des Arrêts R. Const. 1438, 1453, 1463 et 1464 de la Cour Constitutionnelle

RDC: Fidèle Likinda fait une lecture combinée des Arrêts R. Const. 1438, 1453, 1463 et 1464 de la Cour Constitutionnelle

8 min read
0
0

Le député national, Fidèle Likinda, élu d’Ikela, a tenu, le dimanche 17 janvier 2021, une conférence de presse au cours de laquelle certaines questions brillantes d’actualité en République Démocratique du Congo ont été éclairées.

Se basant sur la compréhension de la lecture combinée des Arrêts R.Const. 1438, 1453, 1463 et 1464 de la Cour Constitutionnelle en rapport avec la Constitution, la Loi électorale, la loi sur les partis politiques et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’honorable Fidèle Likinda a commencé par présenter le tableau de la situation politique de l’heure, s’appuyant principalement sur la celle de la chambre basse du parlement, pour laquelle la Cour Constitutionnelle de la République démocratique du Congo s’est récemment prononcée à travers les Arrêts ci-haut cités.

De ce qui précède, l’élu d’Ikela, ensemble avec plusieurs patriotes épris de bon sens et respectueux des textes et lois de la République ont constaté une violation flagrante de la Charte fondamentale de la République, qu’est la Constitution, notamment dans son article 168 qui stipule : « Les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours … Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités… ».

Dans l’arrêt R.Const 1438, la Haute Cour a clairement limité la mission du bureau d’âge, qui est assimilé au bureau provisoire. Fort est de constater que l’actuel président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale manigance pour s’éterniser au perchoir, alors que la Cour lui avait demandé d’organiser l’élection du Bureau définif dans un délai de 30 jours.

Par son Arrêt rendu en date du 15 décembre 2020, la Cour a également autorisé au Bureau d’âge que dirige l’honorable Mboso de vider tout simplement la pétition engagée contre le Questeur adjoint de l’ancien Bureau et d’organiser l’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Mais à ces deux missions et de son propre gré, le président du Bureau d’âge a ajouté deux autres missions à son Bureau, celle du contrôle parlementaire et celle de légiférer, missions qui ne peuvent pas revenir au Bureau d’âge, selon les dispositions de l’article 13 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Eu égard à ce qui précède, Fidèle Likinda, respectueux des textes et lois de la République, invite tous les Honorables députés à s’opposer farouchement contre cette tentative de dérive pour sauver la République du bourbier où l’on veut la plonger.

Abordant la question dite à tort ou à raison de la « transhumance » dans la sphère politique, l’élu d’Ikela, s’attachant mordicus aux textes, indique que le mandat du député est bien sûr non impératif ; Mais son identité (son appartenance à telle ou telle autre obédience politique) est inchangeable au cours de son mandat.

A cet effet, l’occasion a été bien propice pour Fidèle Likinda de préciser que le député a deux identités: l’une géosociologique et l’autre politique.
L’identité géosociologique l’attache à sa base électorale, tandis que celle politique à son parti ou regroupement politique. Nul ne peut, par quelque procédure que ce soit, prétendre détacher le député de ces deux cordons au cours de la législature, a martelé l’élu d’Ikela.

C’est dans ce contexte que la Loi électorale exige 11 pièces pour la recevabilité de la candidature à la députation. Notamment : la lettre d’investiture, la lettre de consentement, le logo ou le symbole du parti/regroupement qui porte le candidat, les frais pour le dépôt de la candidature (qui sont généralement payés par le parti ou regroupement).

Dans un sens comme un autre, la Loi a verrouillage toute mutation du député d’un parti à l’autre au cours de la legislature, au risque de perdre son mandat parlementaire, a renchérit Fidèle Likinda.

Vu sous cet angle, Likinda affirme que le FCC conserve encore sa majorité parlementaire et demeure la grande formation du pays. Ce, avant de rappeler que le PPRD et le FCC se battront jusqu’à la dernière énergie pour le respect strict des textes et lois de la République.

ALT.

Load More Related Articles
Load More By Admin
Load More In Politique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Check Also

RDC: Transco, c’est vraiment foutu

Si vous habitez Kinshasa, vous avez probablement constaté ces derniers jours que les bus d…