Ça casse ou ça passe ! C’est ce lundi 15 février 2021 que Vital Kamerhe, condamné en première instance à 20 ans de travaux forcés pour « détournement de fonds publics » et « corruption aggravée », joue son avenir à la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe.
Les cadres et militants de l’Union pour la nation congolaise, son parti, implorent la grâce divine et attendent que justice soit rendue afin que leur leader soit acquitté de cette affaire du détournement de près de 50 millions de dollars destinés au financement des maisons préfabriquées prévues dans le programme d’urgence des 100 jours du Chef de l’État.
Très confiant en l’Éternel Dieu, le Secrétaire général a.i de l’UNC, Aimé Boni en a appelé, lors de la messe d’action de grâce à la cathédrale Notre-Dame du Congo, au peuple congolais, en général, et à ses camarades en particulier, de rester convaincus de l’innocence de leur Président National. Il a souligné qu’ils sont plus que persuadés que le Très Haut inspirera les juges à dire le droit, rien que le droit en faveur de Vital Kamerhe.
« Mes très chers camarades, militantes et militants, membres de l’Union pour la Nation Congolaise et alliés, distingués invités, restez calmes car lorsque la justice de l’homme s’écarte de la vérité, arrivera un moment où la justice divine restaurera la vérité », avait dit Vital Kamerhe, sur des propos relayés à l’occasion par Aimé Boji Sangara.
Le SG ai de l’UNC a ajouté que nombreux d’entre eux auront été gagnés, depuis, par une colère qui a amené à des réactions épidermiques à la suite du caractère inique de ce procès qui n’a jamais démontré, de l’instruction à la condamnation en passant par la plaidoirie, et pas un seul instant, le détournement des deniers publics par l’Honorable Vital Kamerhe. Que la Cour d’Appel tranche!
Jules Ntambwe