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L’étude comparative sur les pratiques d’inclusion des organismes de gestion électorale en Afrique expliquée à la DRF-P

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Publiée en mars dernier, l’étude comparative sur les pratiques d’inclusion mises en oeuvre par les organes de gestion électorale en Afrique a été présentée, ce vendredi 4 juin 2021, aux membres de la Dynamique des Réseaux des Femmes des Provinces (DRF-P).

Plusieurs personnes dont des femmes ont participé à cette conférence tenue au Centre de rééducation pour handicapés physiques, à Kinshasa, dans la commune de la Gombe.

L’un des temps forts de la journée a été la présentation de l’étude comparative par Madame Adèle Ravidá, Directrice Pays de la Fondation Internationale pour les systèmes électoraux (IFES) en République Démocratique du Congo, suivie du débat avec l’assistance.

Dans son exposé, elle a fait remarquer que les auteurs de l’étude ont constaté qu’il n’existait pas d’étude comparative sur les pratiques d’inclusion des groupes historiquement sous-représentés et qu’il y a des organes de gestion électorale(OGE) sur le continent qui ont progressé en termes d’inclusion des femmes et groupes sous-représentés.

Partant de ces constats préliminaires, ils ont utilisé comme méthodologie de travail, la recherche documentaire, les interviews à travers des formulaires standardisés, les contacts avec les OGE de plusieurs pays africains notamment la Côte d’Ivoire Kenya Ghana, Burundi, Libéria et RDC ainsi que les contacts avec des membres de l’IFES au Nigeria, Burkina Faso et en Guinée.

L’étude recouvre la participation politique des femmes, celle des groupes historiquement sous-représentés dans toutes les étapes du processus électoral et la représentation de ces groupes dans l’institution OGE.

En guise de conclusion, l’étude comparative sur les pratiques d’inclusion mises en oeuvre par les organes de gestion électorale en Afrique notent qu’il n’y a pas un modèle parfait universel qui fonctionne pour tous les pays. « Il y a plusieurs mesures et pratiques qui sont possibles et réalisables et qui doivent s’adapter au contexte de chaque pays », a indiqué Madame Adèle Ravidá.

Citant la synthèse de l’étude, la Directrice Pays de la Fondation Internationale pour les Systèmes électoraux en RDC a ajouté qu’il est possible de faire un mélange des mesures et pratiques afin d’améliorer l’inclusion d’un organe de gestion électorale.

Durant le débat, les participants ont fustigé la faible représentation des femmes dans les partis politiques, le faible engagement de la plupart des femmes, l’égoïsme des hommes et la non application des textes sur la promotion de la femme en matière électorale.

Il faut dire que cette conférence a été modérée par Maître Évelyne Mulemangabo N’Ebuntu, Coordonnatrice de la Dynamique des Réseaux des femmes des 26 provinces de la République Démocratique du Congo.

J. Lomanga

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