La proposition de loi interdisant l’accès aux fonctions de président de la République aux citoyens nés de l’union entre des congolais et des ressortissants d’autres pays ne laisse personne insensible.
Au milieu de la pluie des réactions enregistrées depuis le dépôt de ladite proposition de loi à l’Assemblée nationale par le député national Nsingi Pululu accompagné de son initiateur Noël Tshiani, le Cardinal Fridolin Ambongo a fait lui aussi entendre sa voix. Depuis Lubumbashi, il appelle à la vigilance.
Séjournant dans le chef-lieu de la province du Haut-Katanga pour ma cérémonie de prise de possession canonique du nouvel archevêque métropolitain de Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba Mugalu, le Cardinal Fridolin Ambongo ne s’est pas déconnecté de ce qui se passe à Kinshasa au plan politique.
« Cette proposition de loi apparaît comme un instrument d’exclusion et de division. Je vous invite tous à rester écrêtement vigilants par rapport à toutes ces initiatives dangereuses qui n’ont comme unique mérite de créer la tension au sein du peuple », a lancé le prélat catholique.
La position de l’église catholique est donc claire: elle ne soutient pas cette proposition de loi qui réserve la fonction de Président de la République exclusivement aux congolais de père et de mère. Noël Tshiani et son acolyte circonstanciel, le député national Union sacrée Nsingi Pululu devraient batailler dur pour fédérer autour de leur proposition de loi sur la congolité.
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