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Ex-Onatra: Ces invraisemblables accusations contre le PCA José Makila

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Un article de presse partagé dans les réseaux sociaux ces derniers jours fait état de ce qu’on présente comme des allégations graves de détournement des deniers publics portées contre le Président du Conseil d’Administration suspendu de la Société Commerciale des Transports et des Ports(SCTP, ex-Onatra), José Makila par l’Inspection Générale des Finances(IGF). Des experts en matière de gestion des entreprises publiques sont surpris non seulement de la légèreté de ces accusations mais surtout de l’ignorance criante du fonctionnement de l’Administration publique dont font preuve les relayeurs de ces âneries. Explication.

Suspendu depuis le 15 juillet dernier par la Ministre d’Etat en charge du Portefeuille qui a nommé des dirigeants intérimaires, le PCA, le DG et le DG de la SCTP continuent à donner des insomnies à leurs détracteurs.

Est particulièrement visé, le PCA José Makila que les bruits de la rue accusent notamment d’avoir modifié certains textes de l’ex-Onatra pour obtenir des avantages personnels exhorbitants; avoir perçu des frais de missions sans effectuer les dites missions; avoir utilisé 458.550 USD au titre des états de besoins et de frais de fonctionnement sans produite les pièces justificatives ou encore de s’être pas acquitté de ses loyers sur une villa de la SCTP qu’il occuperait depuis janvier 2017 sous prétexte d’avoir réalisé des travaux de réfection.

Au sujet de la première accusation, des observateurs avertis se posent la question de savoir quelles sont les attributions légales d’un Président du Conseil d’Administration et le mécanisme qui pouvait permettre à José Makila de modifier seul, les textes d’une grande société comme l’Ex- Onatra en vue de s’octroyer automatiquement des avantages.

Ne trouvant aucune formule que l’ancien Vice-premier ministre des Transports et Voies de Communication pouvait utiliser pour faire un tel coup, un spécialiste se dit convaincu qu’il est tout simplement victime d’acharnement politique à cause de ses prises de position patriotiques.
« Le vrai problème pour José Makila c’est d’avoir haussé le ton dans l’affaire de la tentative d’atteinte à la personne physique du Cardinal Fridolin Ambongo. De gens qui se sentent menacés par son coup de gueule courageux espèrent pouvoir le calmer en tentant de le détruire, ignorant qu’ils ont à faire à un rodé de l’Administration publique », explique un ancien Secrétaire Général à l’Administration publique à la retraite.

Il souligne que « dans une société, commerciale soit-elle, seuls ceux qui en sont actionnaires, donc ayant des parts, peuvent décider de la rémunération au sein de ladite société, le cas échéant, la SCTP SA étant une société dont l’État est actionnaire unique, vu qu’il est représenté par le ministère du Portefeuille, donc seul le ministre ayant dans ses attributions le Portefeuille peut, à travers une Assemblée générale ou note officielle… arrêté, octoyer des avantages aux mandataires ».

En ce qui concerne le paiement du loyer, l’entourage de José Makila affirme qu’il existe un evenant au contrat de bail dûment signé entre les deux parties, à savoir la SCTP SA représenté par le DG de l’époque et le locataire alors VPM, José Makila Sumanda. « Il est clairement dans cet avenant fait état des travaux effectués par le locataire qui ont connu la contre expertise des spécialistes de la SCTP SA, autorisant le paiement de 1000$ par mois et le retenu de 2000$ pour compenser les dépenses effectuées par le locataire pour aménager la maison et la parcelle », précise notre source.

ALT/LJL

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