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Affaire paiement des loyers d’une villa de la SCTP : Les explications de José Makila

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Des documents publiés dans la presse démontrent que le Président du Conseil d’Administration(PCA) suspendu de la Société Commerciale des Transports et des Ports(SCTP), José Makila ne se reproche de rien dans l’affaire du paiement des loyers sur une villa qu’il loue. Alors que l’Inspection Générale de Finances (IGF) l’a accusé notamment de ne s’être pas acquitté du loyer, les preuves de paiement et des travaux de rénovation effectués ainsi que l’avenant signé avec le bailleur le dédouanent de tout soupçon.

Dans sa feuille d’observations sur la gestion de la SCTP, ex-Onatra, transmise le 23 juillet dernier au PCA et aux DG et DGA de cette société publique, l’Inspecteur Général des Finances, chef de service Jules Alingete a retenu plusieurs grieffes en charge du PCA José Makila. Il l’a notamment accusé de n’être pas acquitté du paiement du loyer d’une villa qu’il occupe.

Dans sa réponses, ce dernier a ramassé une après l’autre toutes les accusations et a su démontrer, pièce contre pièce, qu’il est clean.

La tricherie de la Ministre du Portefeuille

D’abord, José Makila a tenu à faire remarquer que cette feuille d’observations est parvenue aux gestionnaires de l’ex-Onatra huit jours après la signature de l’arrêté n°001/MINPF/DK/FKI/AKM/2021 du 15 juillet 2021 portant leur suspension.
« Curieusement, et comme par magie, ledit Arrêté Ministériel fonde ses motivations sur lesdites observations sans qu’il ne nous soit donné l’occasion de présenter nos moyens de défense conformément à la Constitution et aux règles élémentaires de tout audit de contrôle de gestion », a-t-il protesté dans sa réplique adressée à l’IGF.

Dans ce document qui date du 24 juillet 2021, José Makila a balayé toutes les accusations portées contre lui. Au sujet du non paiement des loyers pour la ville M110 de la SCTP SA qu’il occupe depuis 2017, il a affirmé que l’occupation de cette villa s’est réalisée en bonne et due forme. « Elle est couverte par un contrat de bail régulier. Ce dernier, assorti d’un avenant quant au coût total des travaux de réhabilitation évalués contradictoirement avec les experts de la SCTP SA, convenus et dépensés pour un montant d’USD 134,000(cent trente quatre mille), a été signé, selon mes formes prescrites, entre Monsieur José Makila Sumanda et la Société SCTP SA, représentée par Monsieur Daniel Mukoko Samba, Directeur Général d’alors », a rappelé le PCA de la SCTP.

Contrairement à l’allégation selon laquelle il ne payerait pas régulièrement le loyer, José Makila a estimé que cela n’a rien à voir avec ses fonctions de PCA de la SCTP SA. «Ce dossier mettant face à face un locataire, José Makila Sumanda et la SCTP SA comme bailleresse, n’a aucun lien professionnel avec le contrat mandat de Monsieur José Makila Sumanda en qualité de Président du Conseil d’Administration de la SCTP SA ; car il ne s’agira nullement d’un logement de fonction comme l’IGF tente de l’insinuer», a-t-il protesté.

Il a ajouté que s’il y a eu irrégularité, il appartient à la Direction Générale de l’ex-Onatra et au Département des services généraux d’apporter des éclaircissements quant à ce et non au locataire qui ne fait que jouir d’un bien loué à la suite d’un contrat de bail intervenu avant sa nomination en qualité de Président du Conseil d’Administration de la SCTP SA.

« En plus, la feuille d’observations de l’IGF évoque abusivement l’article 210 de la loi foncière qui parle des biens immobiliers publics de l’Etat alors qu’il s’agit, dans le cas sous examen, des biens appartenant à une société commerciale, à savoir la SCTP SA, en tant que tels, ils ne sont ni insaisissables, ni inalienables et moins encore imprescriptibles et qui, pour faire face à ses difficultés, est libre de prendre certaines options notamment la mise en location de certains de ses biens en vue de diversifier ses sources de revenus », a renchéri l’ancien Vice-premier ministre des Transports et Voies de Communication.

Et à José Makila de se demander pourquoi l’équipe de contrôle de l’IGF cherche à tout prix à l’incriminer alors que la SCTP SA dispose de plusieurs locataires dont plusieurs sont insolvables et surlesquels l’IGF ne s’est pas apesantie.

JPK/LJL

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