Le décès du jeune étudiant congolais Joel Shindani en Inde captive l’attention du Gouvernement de la République. Suivant de près les enquêtes et les démarches entreprises au pays et en Inde pour faire éclater toute la vérité sur les circonstances de ce décès tragique, le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, s’est rendu, au nom du gouvernement, au domicile des parents de l’illustre disparu, ce dimanche 15 août 2021, à Mimoza.
Le Directeur de Cabinet du Premier ministre, le Professeur Gaspard Ngondakoy, a accompagné le Vice-premier ministre des Affaires étrangères à cette visite de réconfort.
Les parents de ce jeune étudiant congolais décédé en Inde ont profité de la visite pour appeler la population congolaise au calme en affirmant que tout se passe bien. « Je remercie le Chef de l’Etat, le Premier ministre et tout le gouvernement. Je demande à la population de se calmer, comme le Vice-premier ministre des Affaires étrangères l’a dit. Tout se passe normalement. Ce sont des choses qui arrivent, qu’on attende », a rassuré Odon Malu Lupamana, père biologique de Joel Malu Shindani.
Il dit attendre le rapatriement du corps de son fils et compte sur la bonne foi du gouvernement.
Autant il y a des congolais en Inde, autant il y a des indiens en République Démocratique du Congo. D’où , l’exhortation aux congolais réitérée par le Vice-premier des Affaires étrangères à plus d’hospitalité et à ne pas se livrer à des actes répréhensibles.
« Le gouvernement, le Président de la République, nous sommes tous choqués par ce qui est arrivé à ce jeune homme de moins de trente ans, qui est parti préparer l’avenir.
Ça ne va pas rester comme ça. Il y a une série de mesures qui ont été prises. Nous demandons à tous les congolais qui sont en Inde, qui n’ont rien à faire là-bas de revenir au pays », a déclaré Christophe Lutundula Apala.
Le chef de la diplomatie congolaise a insisté sur le fait que les enquêtes en cours vont permettre d’établir des responsabilités et que le gouvernement exigera la réparation civile s’il le faut.
ALT.
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