Home Politique Une clôture et des caméras de surveillance : Les premières mesures pour sécuriser la mine uranifère de Shinkolobwe de l’exploitation clandestine

Une clôture et des caméras de surveillance : Les premières mesures pour sécuriser la mine uranifère de Shinkolobwe de l’exploitation clandestine

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A la suite des sérieux soupçons d’exploitation clandestine de la mine de Shinkolobwe pourtant fermée par le gouvernement à cause de sa forte radioactivité, les premières mesures ont été prises.

Après la visite le 26 août dernier, du lieu, la délégation gouvernementale hautement scientifique dirigée par le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, José Mpanda Kabangu, composée notamment des experts du Commissaire Général à l’Energie Atomique (CGEA), du Comité National pour la protection contre les rayons ionisants (CNPR) et du Centre de Recherches Géologiques et Minières (CRGM) a tenu deux réunions, vendredi 27 et samedi 28 août 2021, avec le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, accompagné des membres du conseil provincial de sécurité. De commun accord et en attendant que le gouvernement central ne prenne des mesures définitives, ils ont pris quelques mesures préventives. Il s’agit notamment de la construction de la clôture autour de cette mine située dans le territoire de Kambove, à 25 km de la ville de Likasi, pour empêcher aux exploitants clandestins d’y pénétrer.

Il a promis que les autorités compétentes allaient prendre des mesures idoines pour sécuriser la mine uranifère de Shinkolobwe de l’exploitation clandestine. Trois jours après, les premières mesures sont tombées.

Le Ministre de la RSIT José Mpanda et le Gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula

En effet, José Mpanda a obtenu du gouvernement provincial du Haut-Katanga, la décision portant construction de la clôture autour de toute la mine pour barrer la route aux exploitants clandestins.

«Entant que République, entant que province, nous avons cette lourde responsabilité de pouvoir sécuriser ce site et nous devons nous conformer à la législation congolaise et même aux lois internationales. Il y a certaines mesures qui ont été prises en ce qui concerne ce site de Shinkolobwe, notamment la construction d’une clôture dans l’immédiat. Et puis, une autre descente est envisagée ensemble avec les autorités de la Gécamines pour qu’il y ait confrontation sur le terrain en dehors du mouvement qu’on a effectué avec son emExcellence monsieur le ministre de la Recherche scientifique. On a envisagé que la sécurisation de ce site soit réelle et le gouvernement central est très regardant sur ça», a rapporté le ministre provincial des Mines du Haut-Katanga, Georges Mawine, au sortir de la réunion du samedi 28 août.

Une vue de la mine uranifère de Shinkolobwe

Outre la clôture, la délégation du gouvernement central et les autorités provinciales du Haut-Katanga ont décidé aussi de placer des caméras de surveillance et de renforcer les effectifs des agents de sécurité, notamment de la Police nationale congolaise et des Forces armées de la République démocratique du Congo.

Ces mesures et d’autres qui pourraient être prises par le gouvernement central visent à sécuriser la mine uranifère de Shinkolobwe, qui a été officiellement fermée et interdite à l’exploitation en janvier 2004 par ordonnance présidentielle.

Aussi inimaginable et dangereux que cela puisse paraître, des citoyens inconscients continueraient à se livrer à l’exploitation artisanale de cette mine à risque.

Des alertes ont été lancées dans ce sens par la Gécamines et la société civile. Ce, après interception, en juin dernier, des trois minibus Hiace transportant des minerais qui proviendraient de la mine de Shinkolobwe.

C’est ce qui a motivé le déplacement du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, qui a interrogé plusieurs personnes dont le commandant de la police nationale congolaise affectée à la garde de cette mine, le major Ngoy Ngoy.

Aux dernières nouvelles, les enquêtes se poursuivent pour déterminer si ces minerais saisis près de Likasi ont été effectivement extraits à Shinkolobwe.

ALT.

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