La troisième édition du forum Italie-Afrique, tenue à Rome en Italie, s’est penchée sur la population, la planète et l’avenir. En sa qualité de président du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, a conduit la délégation du continent africain à ce sommet qui a réuni des délégations de 54 pays africains et des autres grandes organisations régionales africaines, ainsi que des personnalités institutionnelles italiennes, et des représentants du monde économique, académique, des affaires , et du tiers secteur.
Cette année, le sommet s’est inscrit dans le cadre de la présidence italienne du G20 et s’est déroulé sur les trois piliers, « Peuple, Planète, Prospérité », en lien avec le partenariat avec le Royaume-Uni pour la COP26.
Le go a été donné par le Président de la République italienne, Sergio Mattarella, vendredi 8 octobre 2021, suivi des discours de différents intervenants.
Dans son intervention, le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, a soutenu que la transition écologique est un défi et que l’accord de Paris intéresse particulièrement les africains.
Il a affirmé que la question du fond vert « n’a jamais vu un début d’ exécution » et que ses effets ne sont pas ressentis par les africains. D’où son insistance sur la nécessité pour les pays industrialisés, de donner des compensations aux pays africains par rapport à leurs efforts pour protéger l’humanité, à travers la conservation de la nature.
« Par exemple, chez nous au Congo, nous sommes le deuxième poumon écologique du monde, après l’Amazonie. Les forêts, les eaux, nous les avons. Et tout cela, il faut des compensations pour que nous puissions continuer cet effort, d’autant plus que nous ne polluons pas. Ce sont ceux qui sont développés , qui ont des grandes industries polluantes qui nous ont amenés dans cette situation. Mais nous, nous consentons des efforts, il faut que ces efforts soient comprensés quelque part », a déclaré le chef de la diplomatie congolaise.
Ce, après avoir encouragé les pays africains à « harmoniser des positions notamment sur des questions liées à l’énergie, à l’environnement et à la sécurité ».
D’ailleurs, ces questions et d’autres ont été passées en revue au cours de cette troisième conférence Italie-Afrique.
ALT.
