29 octobre 2020-29 octobre 2021, il y a une année, jour pour jour, depuis la disparition tragique de l’homme d’affaires congolais, Sindika Dokolo. Il avait trouvé la mort à l’âge de 48 ans, à Dubaï, au nord de l’île de Deira, en pratiquant la plongée en apnée, une forme de plongée sous marine basée sur l’interruption volontaire de la ventilation.
Homme d’affaires, qui avait un faible pour les œuvres d’arts africains dont il était un grand collectionneur, Sindika Dokolo était le mari de l’ancien président angolais, Isabel Dos Santos.
Dans les dernières années de sa vie, il s’est intéressé à la politique congolaise et lancé un mouvement citoyen dénommé «Les Congolais Debout ».
Fils d’Augustin Dokolo, homme d’affaires zaïrois, célèbre pour avoir créé la première banque privée du pays, il avait mis mal à l’aise l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila.
Après le départ du pouvoir du père de son épouse, lui et sa femme ont connu des ennuis judiciaires en Angola, leurs avoirs étant notamment provisoirement gelés par le tribunal de Luanda, à la suite des accusations d’achats frauduleux des actions dans des compagnies.
Des hommages princiers avaient été rendus à Sindika Dokolo en RDC, en Angola, aux États-Unis et en Angleterre, pays où il a été inhumé le 17 novembre, à Londres.
A New York, le National Association of Securities Dealers Automates Quotations(NASDAQ) a projeté sur une façade de son imposante tour une vidéo en hommage à l’homme d’affaires congolais. Pour rappel, cette bourse est la deuxième plus importante du marché d’actions des États-Unis, en volume traité, juste derrière le New York Stock Exchange, et le plus grand marché électronique d’actions du monde.
A Kinshasa, ses funéraires avaient été organisées au Musée National de la RDC.
Junior Lomanga
