Il s’est ouvert, le samedi 30 octobre 2021, à la place des artistes, la 5ème édition de la grande rentrée littéraire de Kinshasa. Cette édition est consacrée à la promotion des œuvres littéraires congolaises et des acteurs impliqués dans la chaine de production de livres.
La cinquième édition de la grande rentrée littéraire de Kinshasa est organisée pour célébrer la créativité littéraire, en compagnie des écrivains, des éditeurs, des boukinistes, des écoliers, des poètes, etc.
Ont pris part à cette cérémonie, entre autres, la ministre belge, Caroline Désir, la déléguée général du Centre Wallonie Bruxelles (CWB), Katheryn Brahy, ainsi que le bourgmestre adjoint de Kalamu. Ils ont été conviés à décerner, le « Prix Zamenga » à dix (10) lauréats et des brevets d’encouragement à 5 élèves ayant participé au concours littéraire.
De 10 lauréats primés, il y a le premier « Prix Zamenga », qui a été remis au jeune écrivain Yannick Kaumbo, pour son œuvre « Sous haute sécurité à Buluwo », suivi respectivement de ses collègues Jonathan Elenga, Marc Bamenga, Sifa Akilimali, Joseph Yamba Yamba, ainsi que Raïs Nsilabau.
D’après le responsable de la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles, Richard Ali A. Muntu, le jury a eu à se prononcer sur les textes de 170 candidats au total, dénotant d’après lui, l’émergence de plus en plus d’une génération des jeunes attirés par la profession écrivaine.
Au cours de la journée de vendredi, l’écrivaine Elisabeth Mweya Tol’ande a porté sur les fonts baptismaux, les ouvrages « Immortel » de l’écrivaine Belbiche Nsona « l’absence d’une mère » de Jessica Ntumba, contenant respectivement 77 et 89 pages.
Mme Elisabeth Mweya a encouragé les jeunes écrivaines pour leur bravoure et leurs styles littéraires respectifs avant de souhaiter un bon parcours aux ouvrages baptisés.
Le public a assisté à la cérémonie de présentation du livre « L’école buissonnière » de l’écrivaine Émilie Mayabu, qui est une interpellation à l’endroit des écoliers sur cette pratique, partant de l’histoire vécue par son neveu Kongolo. Ce dernier le pratiquait pour aller gambader avec ses amis, s’adonnant à cœur joie, jusqu’au jour où tout avait basculé.
As.
