Home Politique RDC: La justice transitionnelle au centre d’un atelier à Kinshasa entre les magistrats militaires et civils

RDC: La justice transitionnelle au centre d’un atelier à Kinshasa entre les magistrats militaires et civils

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Par la cellule de communication du ministre d’État à la Justice

Le vice-ministre de la Justice, Amato Bayubasire, a ouvert le 23 novembre 2021 à Kinshasa le séminaire sur la justice transitionnelle en Rdc : Partage d’expérience avec les magistrats civils et militaires. Ce séminaire qui se clôture ce mercredi est organisé par le Conseil supérieur de la magistrature avec le concours du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme. 

Selon le vice-ministre de la Justice, le chef de l’Etat a résolu à rechercher la vérité, à rétablir la justice, à réparer les préjudice subis de suite des actes répréhensibles et à garantir la non-répétition des violations des masses et des conflits armés pour une paix durable en Rdc, il s’est engagé à maintes reprises, notamment lors de la 43ème réunion du Conseil des ministres du 7 août 2020, à mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle au niveau national.

Dans le vif désir de mettre en œuvre effectivement la justice transitionnelle, le chef de l’Etat, a sollicité, au mois de novembre 2020, l’appui technique de Mme le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, afin d’accompagner la Rdc dans ce processus. Cette demande du chef de l’Etat a eu un écho favorable en ce que cette dernière a enjoint le BCNUDH à apporter son assistance et son appui nécessaire à ce processus.

Ainsi, pour donner corps à cette volonté politique exprimée par le chef de l’Etat, son cabinet vient de mettre en place un groupe de travail mixte chargé de la préparation de la mise en œuvre de la justice transitionnelle en Rdc. Il est donc indispensable, voire urgent que le cadre et les conditions de collaboration restent ouverts et les plus étendus possible en vue de parvenir à la concrétisation de la volonté politique exprimée par le chef de l’Etat du reste en phase avec la ligne directrice continentale conçue par l’Union africaine.

La Rdc ayant vécu des passés des conflits violents et des violations systématiques ou flagrantes des droits de l’homme, les objectifs de la justice transitionnelle lui permettront de réaliser de manière durable la paix, la justice, la réconciliation, la réparation des droits de l’homme, de la paix et de la sécurité, de la bonne gouvernance et du développement.

Pour sa part, le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, Abdoul Aziz Thioye, a déclaré que cette formation intervient à un moment charnière où la Rdc a plus que besoin de toutes les ressources pour tourner définitivement le dos aux cycles de violences qui ont endeuillé et qui continuent hélas d’affecter certaines parties du pays. Nul autre que vous, membres du corps judiciaire, garants du droit à la justice, n’est plus indiqué pour y contribuer de façon décisive.

L’engagement à aller dans le sens de la lutte contre l’impunité et la justice transitionnelle nécessite le renforcement des capacités de tous les acteurs concernés pour adresser les bonnes questions et répondre de la manière la plus efficace aux défis actuels des droits de l’homme en Rdc. 

La commission des crimes graves qui choquent la conscience collective de l’humanité appelle à une mobilisation tout aussi importante pour faire face et répondre aux préoccupations des victimes qui sont bien souvent laissées pour compte. Une simple analyse des conflits en Rdc et de leurs conséquences permet de conclure que sans un système judiciaire performant, outillé, indépendant et impartial, l’abcès ne pourrait être crevé et la confiance de tous les Congolais en leur système judiciaire  ne saurait être rétablie. 

J’ai bon espoir que cet atelier permettra de renforcer vos capacités et vous permettra de mieux comprendre la dimension des poursuites de poursuites judiciaires comme premier pilier de la justice transitionnelle, ainsi que l’adéquation à créer avec les autres mécanismes que sont la recherche de la vérité, les réparations et les garanties de non-réparation.

Les magistrats civils et militaires qui prennent part à ce séminaire viennent de la ville de Kinshasa, de l’Equateur, du Kasaï Central et du Maï-Ndombe qui va s’étendre au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, de la Tshopo et de l’Ituri. 

Cellcom Minétat Justice 

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