La présidente de l’Union Congolaise des femmes des médias (UCOFEM), Rose Masala, a anoncé le lancement prochain par sa structure, d’une ligne verte dédiée à l’enregistrement et au suivi des cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre dans les rédactions congolaises, a appris ce weekend alternance.cd, d’une source proche de cette organisation féminine des médias.
Selon la source, cette opération se fera en collaboration avec les autorités judiciaires et policières du pays. Pour ce faire, un numéro téléphonique provisoire sera accessible à tout professionnel des médias et sera ouvert 24h sur 24 même sans crédit téléphonique.
La présidente nationale de l’UCOFEM a également souligné que les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG) sont une réalité dans les médias malgré que les victimes ne les dénoncent jamais officiellement.
Rose Masala a cité parmi les formes de ces violences, le harcèlement sexuel en milieu professionnel, le travail sans salaire ou sans contrat, ni promotion, ainsi que des écarts salariaux, avant de déplorer la précarité qu’entraînent les VSBG sur ses victimes.
« Nous dénonçons cet état de choses. Et ce numéro va désormais permettre aux victimes de dénoncer en toute discrétion et sécurité les violences qu’elles subissent », a-t-elle ajouté, insistant que des procès publics contre tous les cas signalés seront ouverts dans la mesure du possible et un accompagnement nécessaire sera proposé aux victimes durant tout le processus.
La présidente de l’UCOFEM a enfin, recommandé aux responsables des médias de veiller au bon climat de travail dans leurs organes respectifs, en appliquant sans complaisance la législation en vigueur.
As.
