Kinshasa, capitale de la RDC, s’est réveillé ce mercredi 2 février 2022 avec la triste nouvelle du décès de 26 personnes électrocutées à la suite de la coupure d’un câble électrique sur la ligne haute tension au marché Matadi Kibala dans la commune de Mont-Ngafula. Affligé par cette douleur, Daddy Kuzika, président de la coordination de la Jeunesse de l’Espace Grand Kivu (COJEKI) appelle les autorités congolaises à bien assumer leurs responsabilités pour éviter de telles catastrophes à la paisible population déjà meurtrie par la souffrance quotidienne à laquelle elle fait face.
Daddy Daddy kuzika, qui se dit aussi affligé par des morts à répétition dans la partie Est de la RDC, compatit avec la population d’Ituri, plus précisément les déplacés de la plaine de Savo, près de Bule dans la chefferie de de Bahema Badjere dans le terrain de Djugu, qui a subi la nuit de mardi à ce mercredi une attaque sanglante de la milice CADECO. « Il est anormal, fustige-t-il, que nous continuions à accepter de tels crimes sur notre sol ».
Daddy Kuzika annonce qu’« étant congolais et notable du Grand Kivu », il va organiser une activité dénommée « matinée d’éveil de la conscience » à l’intention de tous les congolais en général et ceux qui habitent le Grand Kivu en particulier.
Une conférence y afférente est prévue le 12 février prochain dans la salle Maranatha, située sur l’avenue Prince de Liège au numéro 13 dans la commune de la Gombe.
Le président de coordination de la COJEKI estime qu’aucun congolais ne devrait plus mourir gratuitement, que ce soit à Kinshasa ou dans l’Est du pays, à cause de l’irresponsabilité des autorités congolaises. « Aujourd’hui nous comptons des morts comme des arachides », soupire-t-il.
Et à Daddy Kuzika de poursuivre que « nous demandons à la Snel, au gouverneur de la ville de Kinshasa, ainsi qu’au ministre de tutelle de prendre leurs responsabilités pour offrir au peuple une vie respectable et honorable afin de nous éviter de telles catastrophes ». Il s’est rendu sur le lieu du drame où à Matadi Kibala.
Casimir MBIYAVANGA
