Ça barde depuis mercredi 13 avril 2022 à Grand Rapids, dans le Michigan, au nord des États-Unis. Plusieurs dizaines de personnes s’ étaient rassemblées dans le centre-ville pour manifester après la publication de vidéos montrant la mort d’un jeune noir, tué par un policier blanc. La victime, âgée de 26 ans, s’appelait Patrick Lyoya et était originaire de la République Démocratique du Congo.
Dans l’une des quatre vidéos du drame survenu le 4 avril dernier, on peut apercevoir le policier blanc allongé sur le dos du jeune congolais, avant qu’il ne lui tire, selon toute vraisemblance, dans la tête.
Une altercation entre Patrick Lyoya et le policier avait éclaté, d’après des médias américains, après un contrôle routier, et peu avant le tir, ils semblaient se battre pour prendre le contrôle du pistolet électronique du policier.
En réaction, le chef de la police de Grand Rapids, Éric Winstrom a au cours d’une conférence de presse, déploré que « la perte d’une vie, quelles que soient les circonstances, est triste ».
Il a reconnu que cela aura un impact sur sa ville. Et, il ne s’est pas trompé car, sur des images diffusées par l’antenne locale de la chaîne ABC, des manifestants portant des pancartes « Black Lives Matter» ( « les vies noires comptent»), scandaient « pas de justice, pas de paix ».
Selon le chef de la police de Grand Rapids, le policier bourreau du jeune homme congolais a été placé en congés payés en attente des résultats de l’enquête menée par la police de l’État du Michigan.
Ce, a précisé Éric Winstrom, en attendant des résultats de l’enquête menée par la police de l’État.
ALT avec Le Parisien
