Le camp des organisations internationales ou régionales, personnalités et pays qui s’opposent à l’agression de la République Démocratique du Congo par les terroristes du M23 et leurs alliés Rwandais s’agrandit.
Après les condamnations notamment de Washington via la Commission des Affaires étrangères du Sénat américain et quelques pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, c’est autour du Président de la République du Kenya, facilitateur du processus de paix de Nairobi et surtout président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est, Uhuru Kenyatta, de hausser le ton.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 15 juin 2022, il redoute une menace sérieuse pour le succès du travail des dirigeants de la région, y compris la promotion des résultats des consultations entre le gouvernement congolais et les groupes armés à Nairobi.
Uhuru Kenyatta annonce le déploiement, dans les prochains jours, de la force régionale de l’Afrique de l’Est dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, « immédiatement pour stabiliser la zone et imposer la paix en appuis aux forces de sécurité de la RDC et en étroite coordination avec la Monusco ».
Grosse inquiétude : le Président Uhuru Kenyatta n’a pas cité nommément le Rwanda comme agresseur de la RDC. Qu’à cela ne tienne, il dit apprécier le soutien diplomatique et politique des Nations Unies, de l’Union Africaine et des partenaires bilatéraux au processus de paix de Nairobi.
JPK
