Home Economie Pascal Beveraggi tente de manipuler l’opinion à travers une lettre ouverte au Chef de l’Etat pour se soustraire à la justice (Tribune de Clovis Muteba)

Pascal Beveraggi tente de manipuler l’opinion à travers une lettre ouverte au Chef de l’Etat pour se soustraire à la justice (Tribune de Clovis Muteba)

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Pour d’imaginaires tracasseries administratives ou judiciaires dont il serait victime, M. Pascal Beveraggi a adressé une lettre ouverte au président de la République.

Celle lettre truffée des mensonges est diffusée dans les réseaux sociaux, dans le but d’induire l’opinion en erreur, en présentant Beveraggi comme un investisseur important victime des tracasseries. Tout ceci est évidemment faux. Car Pascal Beveraggi est poursuivi par la justice pour des infractions commises lorsqu’il était entre 2016 et 2019 gestionnaire de la société NB Mining. Pour échapper au fisc congolais et à la justice, dont il se soustrait depuis octobre 2020, il veut à tout prix politiser une affaire strictement judiciaire. Personne n’est assez dupe pour se laisser prendre à son jeu malsain. Il doit simplement aller se présenter devant la justice pour présenter ses moyens lui que le parquet général recherche activement pour faux et usage de faux en écriture pour avoir falsifié et surfacturé de notes d’honoraires pour plus de 5 millions et demi de dollars US. Le sulfureux homme d’affaires français devrait aussi répondre du blanchiment d’argent et d’abus des biens sociaux ayant conduit à la faillite de NB Mining. C’est justement les abus des biens sociaux de NB Mining qui a conduit à la faillite de cette société minière. Jetant au chômage 2000 travailleurs. C’est après cette faillite de son fait (mauvaise gestion) que naquit NB Mining Africa. Il mît NB Mining en faillite à dessein pour que sur ces cendres, il puisse créer une autre entreprise nommée NB Mining Africa. Il veut manipuler l’opinion en prétextant que c’est un investisseur qui a créé des milliers d’emplois. Que non ! 

Pour plus des détails sur le personnage, sa lettre mensongère appelle les remarques suivantes :
 
1.  Beveraggi n’a jamais été investisseur minier depuis son arrivée en RDC comme il est prétend. Il est arrivé en 2015 et engagé comme employé de la société Minière NB Mining SA basée dans la province minière du Katanga. Une fois aux commandes de la société, il est à la base des dysfonctionnements et d’abus de biens sociaux ayant conduit à la faillite de cette entreprise minière.
Beveraggi prétend faussement  avoir engagé 2000 travailleurs dans sa lettre, au contraire c’est lui qui est à la base du chômage de ces milliers de travailleurs qu’il avait trouvés chez NB Mining. Sa gestion calamiteuse les a conduits au chômage. 

Désemparé, il accuse inutilement les politiciens Congolais de le décourager dans son entreprise d’investir en RDC. Lui qui n’est pas un investisseur mais un plutôt un homme d’affaires dont la mission est d’acquérir des sociétés afin de les liquider pour en tirer les actifs sans se soucier du passif. 
Dans son imposture d’investisseur, Il prétend faussement qu’il ne veut que concrétiser la volonté du Chef de l’Etat telle que préconisée dans son discours du 11 Juillet 2022 relatif au climat des affaires en RDC.  En réalité, aucun Congolais ne l’empêcherait de contribuer au soulagement des misères de nos peuples s’il se conforme  à toutes les prescriptions règlementaires et légales en matière d’investissement.
 
2.  Beveraggi est poursuivi devant les instances judiciaires compétentes de la RDC et extra-judiciaire pour des infractions de droit commun, faux et usage de faux en écriture, blanchiment d’argent et abus des biens sociaux. Il fait l’objet d’un avis de recherche émis par la justice Congolaise.

Comme on pouvait bien s’y attendre, les faits lui reprochés ont causé des graves préjudices à plusieurs personnes. Les victimes demandent une juste répartition. C’est pourquoi et croyons que la Justice Congolaise n’hésitera pas de le condamner à la réparation de ces préjudices causés.

Beveraggi avait été invité par ces instances compétentes et a l’obligations de répondre à cet appel et doit respecter les us et coutumes. Il a donc le droit de se faire assister d’un ou plusieurs Avocats de son choix. 
Mais alors pourquoi multiplie-t-il des subterfuges s’il n’a rien à se reprocher ?

Le plus étonnant c’est la méthode utilisée : la fuite en avant, en écrivant au Chef de l’Etat une lettre ouverte accusant gratuitement certaines personnes et en cherchent ainsi à s’attirer la sympathie non seulement de l’Autorité suprême de la République mais aussi est surtout du peuple Congolais, insinuant qu’il demeure un investisseur minier et créateur d’emplois ; ceci n’est que pur mensonge.

Pascal Beveraggi ne doit donc pas se dérober de ses responsabilités de justiciable en répondant aux accusations porter contre sa personne alors qu’il exerçait entre 2016 et 2019 les fonctions de gestionnaire attitré d’une entreprise minière.

Comme relevé plus haut, certains actes posés par Beveraggi en tant que gestionnaire d’entreprise, notamment l’abus sociaux ont conduit à la faillite de NB Mining. 
Il ne peut pas prétendre qu’il demeure innocent. Car il existe des pièces qui renseignent avec précision qu’il avait falsifié certains documents qui causent préjudice aussi bien à l’administration fiscale Congolaise qu’aux particuliers et aux travailleurs. Ces faits justifient non seulement les poursuites au niveau du Parquet Général mais aussi au niveau de la Cellule de renseignements financiers (CENAREF).

L’état de droit cher au président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo veut que chaque individu réponde devant la justice de ses actes répréhensibles. 
Nous pensons que les subterfuges dont use Beveraggi ne lui permettront pas d’échapper à la justice et au fisc Congolais.

Clovis Muteba, ancien travailleur de NB Mining

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