Il poursuit son ascension fulgurante au sein de l’armée congolaise et se rapproche petit à petit du Graal. L’officier Christian Tshiwewe Songesha est passé, en deux ans et demi, de Général de brigade en lieutenant-général.
Jusque-là commandant de la Garde Républicaine, il a été promu lieutenant-général par Ordonnance présidentielle lue sur les antennes de la Radio Télévison Nationale Congolaise (RTNC), mercredi 3 août 2022.
Sa loyauté au Chef de l’Etat et sa popularité au sein des troupes ne font l’ombre d’aucun doute.
Félix Tshisekedi ne s’est pas trompé en lui confiant, en avril 2020, sa sécurité et celle de sa famille. Au même moment, le Président de la République l’avait promu au grade de général major.
Les deux hommes se cotoyeraient « depuis très longtemps, avant même que Félix Tshisekedi ne soit élu président de la République », d’après leurs entourages respectifs.
Le désormais lieutenant-général Christian Tshiwewe Songesha est surtout apprécié pour son sens de l’humanisme au sein de la Garde Républicaine, une unité dont les commandants qui se sont succédés ont été traités, à tort ou à raison, de manquer d’humanisme tant envers leurs troupes qu’envers les personnes extérieures.
Décrit par ses anciens collègues premiers officiers rangers formés au Soudan en 1998, comme un officier discipliné et professionnel, il a vu le jour le 27 octobre 1978 à Lubumbashi, chef-lieu de l’actuelle province du Haut-Katanga.
C’est dans cette partie du pays, anciennement appelée province du Katanga, qu’il a suivi la formation de commandement d’état major de la Garde Républicaine.
Le brevet de « BANA MURA »(surnom donné aux membres de la Garde Républicaine par les Kinois) en poche, il s’est envolé pour l’Angola où il suivra d’autres formations.
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Irréprochable depuis le début de sa carrière (il n’aurait jusqu’à présent reçu aucune sanction par ses hiérarchies), le lieutenant-général Christian Tshiwewe Songesha aurait le profil idéal pour diriger toute l’armée congolaise. Des experts militaires contactés par alternance.cd le voient déjà comme « un potentiel chef d’état major des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), peut être en remplacement du lieutenant-général Célestin Mbala Munsense », actuel numéro un de l’armée.
Jean Pérou Kabouira
