La joie des enseignants ex Nouvelles Unités ayant perçu leur premier salaire au mois d’avril dernier dans le territoire de Katako-Kombe, dans la province du Sankuru, aura duré le temps d’une soirée. Ceux notamment des sous divisions de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique(EPST) de Katako III et Katako IV n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Pour cause, les noms de la plupart d’entre eux ne figurent plus sur la fiche de paie, synonyme pour eux d’un retour à la galère.
Rien ne marche comme il se doit pour les enseignants du territoire de Katako-Kombe. Alors qu’ils ont dû observer un mouvement de grève pour toucher la paie de 4 mois d’arriérés de salaire, ils risquent de nouveau d’aller en grève. Du moins ceux qui ont été payés pour la première fois en avril dernier.
Ces enseignants ont confié à alternance.cd que leurs noms n’apparaissent plus sur la fiche de paie.
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Les responsables de la province éducationnelle Sankuru II contactés par alternance.cd renvoient la balle à Kinshasa, expliquant brièvement que « la fiche de paie n’est pas élaborée localement .»
D’après deux enseignants d’une école primaire basée à Katako Centre, si elle perdure, cette situation risque de perturber la rentrée scolaire 2022-2023 dans cette partie du pays.
« Le choix est clair, a soutenu l’un d’eux la mort dans l’âme, si nous ne sommes pas payés, nous n’allons laisser nos écoles recevoir les élèves pour une nouvelle année scolaire.»
Pour rappel, conformément aux recommandations de Bibwa, le gouvernement avait payé en avril 2022, environ 45 000 enseignants Nouvelles Unités du primaire ; 17.000 enseignants Nouvelles Unités du secondaire; 1500 enseignants Nouvelles Unités du niveau maternel et 5000 agents des Bureaux gestionnaires sur toute l’étendue du territoire national.
Il y a eu aussi le paiement des frais de fonctionnement aux écoles primaires, le réajustement des frais de fonctionnement de celles d’une à onze classe ; l’octroi de la prime de la gratuité aux enseignants Nouvelles Unités du primaire; le réajustement de l’enveloppe de la Mutuelle de Santé des Enseignants (MESP) et la poursuite de la mise à la retraite progressive des enseignants.
D’après les témoignages recueillis par votre media en ligne, il y a environ une centaine d’enseignants de la province éducationnelle Sankuru II qui se plaignent de l’absence de leurs noms sur la liste de paie lors du dernier salaire.
J. Lomanga
