Qui a dit qu’il n’y aurait pas de grands intellectuels parmi les policiers congolais? Le Commandant de la Police Nationale Congolaise (PNC) du Commissariat Urbain de la ville de Goma, le Commissaire supérieur principal Alisa Job Alain a fait la fierté et l’honneur des forces de l’ordre, en défendant avec succès une thèse de doctorat à la Faculté de Pédagogie et de didactique de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) de Kinshasa.
Après la soutenance de sa thèse, il a regagné son poste de travail vendredi 2 septembre 2022.
A son arrivée dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le nouveau Dr Commissaire Supérieur Principal Job Alisa (ici en Safari) a partagé avec la presse locale les points saillants de sa thèse et ses motivations.
Il a tenu à signaler que, son travail a porté sur la PNC et la sécurisation des processus électoraux en RDC dans le but de prévenir de violences électorales qui peuvent surgir n’importe quand.
« Au-delà de la Police Nationale Congolaise, a-t-il dit, nous sommes aussi chercheur et nous avons présenté notre thèse, cause pour laquelle nous rendons grâce à notre Dieu qui nous a donné la capacité de bien se déplacer et défendre la République mais aussi notre travail qui est la police nationale congolaise. »
Il a expliqué que son travail est un apport à l’éducation civique.
« Notre thèse est très importante étant donné qu’elle a contribué sur l’éducation électorale mais aussi l’éducation civique. Notre travail a aussi donné des propositions pour voir comment on peut réduire les violences électorales avant, pendant et après les élections. Je me sens très à l’aise et hyper content d’avoir fait quelque chose pour la République et pour mon travail », s’est-il réjoui.
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Le commissaire supérieur principal Alisa Job Alain a soutenu que les propositions d’éducation formulées dans sa thèse sont applicables à tous les niveaux et à toutes les classes sociales .
« A travers ma thèse, je veux qu’aux prochaines élections, qu’il n’y ait pas des pertes en vies humaines et des violences électorales.
J’appelle toutes les personnes qui participent de façon directe ou indirecte au processus électoral à une grande retenue pour que des violences électorales ne soient pas enregistrées en 2023 vu que ça sera pour la 4eme fois que notre pays va organiser les élections », a insisté le numéro du Commissariat Urbain de la Police Nationale Congolaise Goma.
Avec sa thèse de doctorat en poche avec la mention « plus grande distinction», cet officier supérieur de la police, respecté pour sa bravoure dans la lutte contre la criminalité et le banditisme urbain à Goma, a désormais une autre casquette : celle de théoricien de la lutte contre les violences électorales.
Alain Shamamba Tequiero/Goma
