La situation est intenable à Kinshasa. Des longues files d’attente interminables sont constituées dans les différentes stations services à cause de la pénurie du carburant.
Pour y faire face, le gouvernement a pris une série de mesures en vue de permettre aux habitants de la capitale congolaise de se mouvoir. Parmi elles, la mise en circulation dès ce jeudi 8 septembre de 100 autres bus TRANSCO qui sont venus s’ajouter aux 160 habituellement en circulation.
Au cours d’un briefing avec la presse mercredi 7 septembre, le ministre des Hydrocarbures, Didier Mudimbu, qui a annoncé ces mesures, a préconisé une rationalisation de la consommation en carburant pour éviter la rupture.
Il a révélé que le bateau qui devra approvisionner la ville de Kinshasa accoste le 14 septembre et qu’il faudra patienter quelques jours supplémentaires pour que l’essence arrive à Kinshasa.
En attendant, le gouvernement a décidé d’appliquer, après concertation avec les entreprises opérant dans le secteur pétrolier, le plan de contingence.
D’après Didier Budimbu, la consommation quotidienne du carburant dans la ville de Kinshasa est passée de 1100 m³ à 660 m³.
Prenant le ministre des Hydrocarbures aux mots, le représentant de la diaspora africaine pour le développement, en anglais, African Diaspora for Development(ADD), Jean-Pierre Alumba Lukamba, invite les autorités, en commençant par les membres du gouvernement central, à donner un bel exemple, notamment en réduisant le nombre des véhicules de leurs cortèges.
Cet expert en circulation urbaine dit ne pas comprendre pourquoi en pleine pénurie de carburant, des autorités continuent à circuler avec des imposants cortèges allant jusqu’à 30 véhicules.
Jean-Pierre Alumba estime que le contexte actuel oblige les dirigeants politiques congolais à réduire sensiblement la taille de leurs escortes ou « carrément à aller au travail en vélo ».
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