Ça y est, le Chef de l’État a mis fin à la longue période d’anarchie et de dysfonctionnements au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Dans une série d’Ordonnances lues ce lundi 17 octobre 2022 sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), Félix Tshisekedi a mis à la retraite plusieurs officiers supérieurs et généraux de l’armée, parmi lesquels, l’ex-chef d’état-major général, le général d’armée Célestin Mbala Musense.
Le Commandant Suprême des FARDC a nommé, aux termes d’autres Ordonnances publiées ce même lundi, des Commandants des unités et des corps militaires, les commandants des zones de défense opérationnelles, leurs adjoints ainsi que les chefs d’état-major de chaque zone militaire.
Un ultra anti Kabila promu
Parmi les heureux promus, le Général de brigade John Tshibangu et Sylvain Ekenge. Le premier, ancien colonel frondeur qui avait donné un ultimatum à l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila de dégager, en promettant de le chasser du pouvoir en 2016, a été nommé commandant de la 21 ème région militaire(Kasaï Oriental), en remplacement du Général Marcel Mbangu, nommé commandant de la troisième zone de défense. Le second a été nommé porte-parole des FARDC.
Ces Ordonnances qui interviennent deux semaines après celles portant réaménagement au sein de l’état-major général de l’armée, marquées notamment par la nomination du lieutenant-général Christian Tshiwewe au poste de chef d’état-major général des FARDC répondent à une logique savemment pensée.
En effet, des spécialistes en sécurité estiment qu’en procédant aux remplacements des responsables de l’armée à tous les niveaux, le Commandant Suprême des FARDC est en phase de réussir le gigantesque chantier de la lutte contre les détournements des fonds et des rations des militaires et bien plus encore. Félix Tshisekedi vient de débarquer, d’après un général à la retraite, des rangs de l’armée des officiers qui ne rendent pas un bon service à la Nation.
En d’autres mots, le Chef de l’Etat vient de responsabiliser des vrais patriotes. Ce qui va certainement avoir un impact positif dans un proche avenir sur les opérations militaires sur le terrain contre les groupes rebelles et surtout le mouvement terroriste M23 qui occupe la cité de Bunagana depuis plusieurs mois.
Achever d’autres chantiers
Tout en s’amusant les mises en place effectuées au sein de l’armée, des analystes encouragent vivement le Président de la République a faire une copie-coller au sein de la police et des services de renseignements, en débarquant des officiers et des flics corrompus ou traitres.
Ils lui demandent d’achever les chantiers entamés dans d’autres Corps de la République, notamment la Magistrature, l’Administration publique, la diplomatie et la petite territoriale.
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Pour ce qui est de la Magistrature, tenant compte des récentes inquiétudes qu’il a exprimées au sujet des dysfonctionnements de l’appareil judiciaire, Félix Tshisekedi est encouragé à reprendre la mise en place à zéro.
Pour ce faire, d’aucuns pensent qu’il devrait y avoir un sondage auprès des avocats et justiciables afin de nommer les chefs des offices, les premiers avocats généraux et les avocats généraux. Ensuite, les procureurs généraux, les procureurs de la République, les premiers présidents des Cours d’appel, les présidents des tribunaux de grande instance et Tribunaux de paix et tous les grades intermédiaires des magistrats compétents avec moralité irréprochable, sans oublier les présidents et conseillers des Cours.
Une solution devra être apportée d’urgence à la problématique de l’inspection générale des services judiciaires et pénitentiaires dont les décisions jugées arbitraires ont été récemment décriées par le premier président de la Cour de Cassation.
Pour ce qui est de l’Administration publique, on suggère au Président de la République de nommer les fonctionnaires actifs, du huissier au Secrétaire Général comme ça vient d’être fait pour les éligibles à la retraite. De même, Félix Tshisekedi est appelé à affecter les Secrétaires généraux à leurs postes, signer les ordonnances de la deuxième vague des retraités (6000) et à donner le go du recrutement d’au moins 7800 nouveaux fonctionnaires, soit 300 fonctionnaires par province.
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Dans les entreprises publiques, il est invité à poursuivre la mise en place en nommant des mandataires compétents.
A la petite territoriale, la nomination des Maires, Bourgmestres des communes, Administrateurs des territoires et leurs adjoints et les chefs des secteurs à travers toute la République est très attendue.
Au sein de l’appareil diplomatique, la promotion des agents et cadres et la régularisation de leurs dossiers est prioritaire.
Jean Perou Kabouira
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