La COP27, la conférence mondiale sur le climat, qui se tient à Shar el Sheikh, en Egypte, a pris les allures d’un sommet sur la paix et la sécurité dans la Communauté d’Afrique de l’Est. Pour cause, les chefs d’Etat et de gouvernement de cette région ont mis à profit leur séjour au pays des Pharaons pour réfléchir sur les pistes de solution à la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Autour du chef de l’Etat kényan et président en exercice de l’EAC, William Ruto, une réunion consultative de « haut niveau » sur cette situation s’est tenue dans la soirée du lundi 7 novembre. Elle a réuni le président rwandais Paul Kagame, burundais Évariste Ndayishimiye, la tanzanienne Samia Suluhu et le Premier-ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde.
Les participants ont reconnu que l’insécurité et les violences dans la partie Est de la République Démocratique du Congo ne permet pas à l’EAC de prospérer.
Ils se sont, par conséquent, remis à la médiation menée par l’Angola pour mettre fin à cette crise qui fait couler du sang dans le Nord-Kivu.
Cette réunion de « haut niveau » s’est tenue trois jours après la réunion ministérielle tripartite du vendredi dernier en Angola.
Selon le communiqué final signé par les chefs de la diplomatie congolaise Christophe Lutundula Apala, rwandaise Vincent Biruta et angolaise Téte Antonio, « l’objectif principal de la réunion ministérielle tripartite, précédée de la réunion conjointe des services de renseignements extérieurs et de sécurité militaire, était de relancer le dialogue entre les autorités de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda, et de reprendre le processus de mise en œuvre de la feuille de route de Luanda, du 6 juillet 2022 ».
Robert Djanya
