C’est un nouveau coup dur pour le régime de Paul Kagame. Après les condamnations de plusieurs puissances occidentales, notamment les États-Unis, la France, la Belgique et l’Allemagne pour son soutien au M23, c’est autour du congrès américain de réexaminer son rôle dans les violations des droits de l’Homme et l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo.
C’est ce qui ressort dans une déclaration explicative accompagnant le projet de loi de crédits pour l’exercice 2023 du Département d’Etat publié la semaine dernière dans le cadre d’un programme de financement plus important.
Dans cette déclaration dont un extrait a été relayé par Politico.cd, les législateurs américains exhortent le secrétaire d’Etat à informer le congrès des violations présumées des droits de l’homme du Rwanda et de son rôle dans le conflit en République démocratique du Congo.
Ils appellent à « une évaluation du soutien apporté par le Rwanda au groupe rebelle M23 et de l’impact d’un tel soutien sur les populations civiles et la stabilité dans la région ».
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Il faut dire qu’au niveau international, la question de savoir si le Rwanda soutient ou non le M23 ne se pose plus. Pour cause, Kinshasa a réussi à démontrer que c’est bel et bien Kigali qui a armé et même équipé en hommes ce groupe terroriste.
Aussi, dans un récent rapport, des experts des Nations Unies ont assuré que le régime de Paul Kagame, l’actuel président du Rwanda, a fourni « des armes, des munitions et des uniformes » aux M23.
Jean Perou Kabouira
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