Ni en cavale, ni arrêté, encore moins en clandestinité, le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL) est un homme libre. Contrairement aux faux bruits propagés par des influenceurs et même des journalistes, Fabrice Lusinde Wa Lusangi Kabemba n’a pas été inquiété par la justice.
Ce lundi 6 février 2023, alors que ça tweetait partout qu’il est introuvable, il s’est présenté en bon citoyen devant le parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, non pas comme accusé, mais plutôt comme témoin dans le dossier de l’ancien directeur général de la SNEL Jean-Bosco Kayombo, incarcéré à la prison centrale de Makala et poursuivi pour détournement présumé de plusieurs millions de dollars américains.
D’après des sources judiciaires et des témoins, Fabrice Lusinde est rentré chez lui en homme libre.
Quant à sa condamnation à un mois de prison, décidée il y a quelques jours pour ne s’être pas présenté à la date à laquelle il était attendu, elle a été rabattue.
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A ce sujet, il nous revient d’apprendre que le DG de la SNEL a donné trois raisons pour justifier son absence à la dernière audience comme témoin. Il s’agit notamment de la visite du pape(il affirme avoir été membre du comité d’organisation); d’une réunion à la Cour des comptes pour un dossier de la SNEL et l’absence du directeur général adjoint à Kinshasa.
Ses détracteurs confondus
Pour rappel, l’ancien DG de la SNEL, Jean-Bosco Kayombo a été placé sous mandat d’arrêt provisoire depuis le 27 octobre dernier à la prison centrale de Makala.
Lui et quelques membres de son comité sont poursuivis pour détournement présumé des fonds alloués à la SNEL et pour violation de procédures dans la passation des marchés de gré à gré.
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Ancien directeur général adjoint dans ledit comité, Fabrice Lusinde Wa Lusangi, qui venait d’être nommé directeur général par Ordonnance présidentielle il y a quelques mois, a été invité comme témoin.
Ses détracteurs ont crié à son implication et même à sa fuite. Ils n’ont désormais que leurs mains pour essuyer les larmes de déception.
Jean Perou Kabouira
