Opinion
La vie n’a pas de prix. Depuis des mois, les armes de la mort se font entendre un peu partout dans nos villes et villages dans la partie Est de la RDC. Les odeurs de la poudre mélangées à celles des corps en décomposition envahissent nos espaces. Enfants comme adultes, jeunes comme vieux, hommes comme femmes, tous, crient au secours. Tous pleurent, si pas la souffrance, la mort des leurs tombés pas parce qu’ils étaient fautifs ou barbares, mais tout simplement, parce qu’ils sont filles et fils de ce grand pays victime de son hospitalité.
Cette hospitalité qui en toute humilité a permis à tant des nations de se reconstruire intellectuellement et économiquement. Ces victimes des atrocités infligées aux populations innocentes, sans armes et sans autres moyens de défenses crient SOS.
L’homme n’a pas été créé pour des tels actes, l’homme a perdu son sens humain. Ce qui est une menace pressante et sérieuse. L’appel a été lancé depuis la nuit du 03/11/2022 dans l’adresse du Chef de l’état à la nation. Où que nous soyons, qui que nous soyons, que cette situation devienne la nôtre.
Ne cédons pas à l’intimidation, et encore moins à la peur. La peur reste l’ennemi principal du lendemain. Et si nous tenons à ce rendez-vous, évitons celle-ci et allons de l’avant à la reconquête de notre dignité, à celle de notre liberté et de notre respect le plus mérité. Et cela, dans le respect des droits les plus fondamentaux d’un de chacun.
Évitons la manipulation, l’intoxication, la haine; demeurons humains et donnons ensemble ce que nous avons de meilleurs. La Patrie nous appelle à sa défense, la nation se veut sécurisée. Soutenons nos vaillants militaires au front, soutenons le Gouvernement de la RDC, accompagnons le commandant Suprême des FARDC dans cette lutte pour le rétablissement de la Paix dans la partie Est de notre pays.
Que vive la RDC.
Me BATASEMA KABI Claude
Juriste et analyste politique
