Le député national Lambert Mende ne comprend pas les critères qui ont poussé la Commission électorale nationale indépendante a accorder 25 jours et 15 jours complémentaires respectivement aux aires opérationnelles 1 et 2 pour l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 2 mars 2023, il a placé les dirigeants de la CENI devant leur responsabilité.
Les statistiques de l’enrôlement sont catastrophiques au Sankuru. Au 26 février dernier, seuls 371 centres d’inscription sur 1158 prévus fonctinnaient, soit 32% et sur 1.474.679 électeurs attendus, 140.754.679 se sont enrôlés, soit 10%.
Ces chiffres placent cette province au bas de l’échelle des 9 provinces de l’aire opérationnelle 2 en termes du taux d’enrôlement et même des centres d’inscription fonctionnels.
Alors qu’il y a plus de questions que de réponses au sujet des causes de ce faible taux d’enrôlement, Lambert Mende a épinglé un problème qui concerne l’ensemble de l’aire opérationnelle 2.
« Dans le deuxième aire d’enregistrement des électeurs qui couvre notamment l’espace Grand Kasaï, après des débuts forts laborieux, la CENI vient de prolonger de 15 jours l’enregistrement des électeurs qui détermine la répartition des sièges alors que dans la première aire de l’Ouest, une prorogation de 25 jours avait été accordée par la Centrale électorale », a fait observer l’élu de Lodja.
Au nom de l’équité, il demande à la CENI de corriger cette injustice.
« J’engage avec insistance la centrale électorale à faire preuve d’équité en réservant le même traitement aux deux aires d’enrôlement au nom du principe de l’égalité de tous les congolais devant les services publics », a déclaré Lambert Mende.
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