C’est le principal point de la rencontre du lundi 6 mars entre l’Inspection générale des finances (IGF) et les sociétés SOPECO et SGR, spécialisées dans la perception des recettes de péages des routes nationales Kinshasa-Matadi, Lubumbashi-Kasumbalesa et Lubumbashi-Kolwezi.
Dans un climat de confiance et détendu, les deux parties ont passé en revue, en présence des délégués du ministère des Infrastructures et de l’Agence des grands travaux (ACGT), les contrats de concession liant ces entreprises à l’État congolais.
Ces entreprise qui œuvrent dans le Kongo-central pour SOPECO et dans le Haut-Katanga pour SGR, ont abordé avec la hiérarchie de l’IGF représentée par l’inspecteur général chef de service Jules Alingete, également la question de la modernisation et des taxes perçues par elles.
A noter que l’ACGT a déjà lancé un appel d’offre international pour l’autonomisation du péage.
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En clair, conformément à sa mission d’encadrer les recettes de l’Etat en vue de permettre au gouvernement d’avoir les moyens de sa politique et répondre aux attentes de la population congolaise, l’infatigable gendarme anti fraude et anti corruption est fermement déterminé à retracer l’utilisation des recettes de péage perçues depuis 2010 par ceux deux sociétés.
Les participants à la réunion se sont convenus de se retrouver dans les prochains jours pour une autre réunion au cours de laquelle les éléments chiffrés seront présentés.
Junior Lomanga
