23 mars 2009-23 mars 2023, cela fait exactement quatorze ans depuis la signature par le gouvernement de la République démocratique du Congo et la rébellion du du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), de l’accord dit du « 23 mars ». C’est sous prétexte de la non application de cet accord que des anciens rebelles du CNDP ont créé, en 2012, le Mouvement du 23 mars(M23).
Le 23 mars est une date qui pouvait être célébrée en RDC si et seulement si elle n’avait pas été abusivement utilisée par les ennemis de la patrie.
En 2009, après deux ans de violents combats au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, le gouvernement et les rebelles du CNDP ont signé, sous l’égide des médiateurs Olusegun Obasanjo et Benjamin William Mkapa, un accord de paix.
Contenant 16 articles, ledit accord prévoyait entre autres, des mesures d’amnestie pour de combattants du CNDP, la transformation du mouvement rebelle en parti politique, la prise en charge par le gouvernement des blessés de guerres, veuves et orphelins des ex-combattants, la réintégration des ex-combattants dans l’armée ou encore des réformes de l’armée.
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Mué en parti politique en 2010, le CNDP avait intégré l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) de Joseph Kabila, avant de se retirer en mai 2012, pour créer un nouveau mouvement rebelle dénommé… Mouvement du 23 mars (M23).
Défait en 2013, ce mouvement a refait surface début 2022.
Considéré depuis comme un mouvement terroriste par le gouvernement, le M23 a conquis une bonne partie de la province du Nord-Kivu, avec le soutien de l’armée rwandaise.
Le gouvernement continue à déployer des efforts sur les fronts diplomatique, politique et militaire pour mettre fin à cette guerre.
Jean Perou Kabouira
