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Cote de popularité des politiques du Sud-Kivu: Aimé Boji confirme son leadership

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Par Sondage LES POINTS » pour l’Agence « NEW PELICAN »

I. Méthodologie d’enquête

Enquête réalisée face à face et du 13 au 14 avril 2023.

Échantillon de 1.000 personnes par province, représentatif (Échantillon) de la population âgée de 18 ans et plus.
Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, territoire et comportement par catégorie de l’interviewé(e).

Terrain d’application: Bukavu, Minembwe, Mwenga, Kabare, Idjwi, Shabunda, Walungu, Kaziba, Kalehe, Uvira, Fizi.

Aide à la lecture des résultats détaillés

Les chiffres présentés sont exprimés en pourcentage.

Les résultats de cette enquête mesurent un rapport de force à un moment donné. Ils ne peuvent en aucun cas être considérés comme étant prédictifs des évènements dans l’avenir.

La marge d’erreur des résultats d’ensemble s’établit, selon le score visé, entre plus ou moins 1,4 et 3,1 points

Aucune publication de ce sondage ne peut être faite sans que soit reprise également la mention relative aux marges d’erreur.

II. Intervalle de confiance

L’intervalle de confiance (parfois appelé « marge d’erreur ») permet de déterminer la confiance qui peut être attribuée à une valeur, en prenant en compte la valeur observée et la taille de l’échantillon. Si le calcul de l’intervalle de confiance concerne les sondages réalisés avec la méthode aléatoire, il est communément admis qu’il est proche pour les sondages réalisés avec la méthode des quotas..

Effectif 5 ou 95% 10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 50%
1000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1

Note de lecture : La marge d’erreur varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé. Dans le cas d’un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage mesuré est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le vrai pourcentage est donc compris entre 17,5% et 22,5%.

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX


Les RD-Congolais s’approchent des échéances électorales prévues au mois de décembre 2023 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

A quelques mois de ces élections, le terrain politique s’échauffe. Avant et pendant les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, les candidats aux élections présidentielle, législatives, provinciales et locales se dévoilent petit à petit. Ils cherchent déjà à consolider leurs bases tribales ou provinciales.

L’institut des sondages «Les Points», en partenariat avec l’ agence de communication «New Pélican», s’est donné l’exercice traditionnel d’interroger la population congolaise habitant dans les provinces enfin de savoir ce qu’ils pensent sur certains candidats.

Dans ce sondage, nos enquêteurs ont interrogés la population de Bukavu ainsi que celle habitant dans les territoires (voir la fiche technique du sondage).

Après traitement et analyse des données récoltées sur le terrain, les résultats donnent les renseignements généraux dont les conclusions présente une nouvelle configuration politique pour la province.

Serions-nous entrain d’assister à nouvelle reconfiguration du Leadership au Sud-Kivu?
Telle est la question qui taraude les esprits des nombreux analystes et observateurs politiques de cette Province, qui se penchent sur cette question.

En effet, traditionnellement une Province, depuis plus de deux décennies acquise au Leadership du Président National de l’Union pour la Nation Congolaise UNC, l’Honorable Vital Kamerhe, l’on observe depuis quelques mois des signes non trompeurs, qui pointent indiscutablement vers une redistribution des cartes de Leadership dans la Province du Sud-Kivu.

Serait-il là le début d’une passation intergénérationnelle du Leadership dans l’ancienne capitale du grand kivu? Seul le temps nous le dira.

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Parmi ces étoiles montantes très adulées dans l’opinion, l’actuel Ministre d’Etat, Ministre du Budget Aimé BOJI SANGARA BAMANYIRWE, semble avancer à pas de géant vers le sommet de la pyramide du Leadership Sud-Kivutiens.

Au Top 10, Aimé Boji Sangara
arrive en première position

Né le 8 janvier 1968 à Katana, territoire de Kabare, dans la province du Sud-Kivu, Aimé Boji, haut cadre de l’UNC de Vital Kamerhe, est ministre d’État en charge du Budget au sein du gouvernement Sama Lukonde 2. Actuellement, il est le plus aimé et apprécié des Sud-kivutiens.

Partout où il passe dans cette partie de la RDC, Aimé Boji attire, grâce à ses actions sociales, beaucoup de monde et plusieurs centaines de milliers de Sud-kivuciens se mobilisent pour lui réserver un accueil digne d’un grand notable de la région.

Pourquoi ce fils de l’ancien célèbre gouverneur Boji Ntole Dieudonné draine-t-il des foules autour de lui? Premièrement, «tel père, tel fils», avancent ceux qui attribuent le succès du ministre d’Etat, ministre du Budget à la notoriété de son défunt père, ancien gouverneur de la province du Sud-Kivu et de plusieurs autres provinces en RDC.

Deuxièmement, l’ancien Secrétaire général de l’UNC tient sa popularité indescriptible de son parcours politique élogieux.

Troisièmement, pour cette oreille attentive qu’il porte aux problèmes de ses frères de la province qui hissent ce poivre vert de Walungu au piédestal des leaders les plus aimés du Sud-Kivu. La popularité de Boji, enfant terrible de Walungu, est due également à ses performances inégalées au gouvernement Sama Lukonde. Il caracole à la tête de tous les sondages, ce qui force l’admiration de toute la nation envers ce ministre bosseur, essentiellement celle de ses frères et sœurs du Sud-Kivu dont il fait la fierté.

Ce sondage révèle que les différentes couches de la population sud-kivutiens s’accordent sur le fait que les actions sociales et de développement de Aimé Boji dans sa province natale constituent le principal moteur qui fait tourner à plein régime les cœurs de ses compatriotes en sa faveur. Ceci, dans une province en régression, malgré la multitude des leaders qu’elle a présenté sur l’échiquier national.

Dans la ville de Bukavu, il y a installé l’éclairage public tout comme à Walungu où il déborde d’initiatives notamment avec la construction d’une micro centrale hydroélectrique, en passant par pratiquement tous les territoires du Sud-Kivu où il s’emploie à apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de vie de la population, l’ancien ministre du Commerce extérieur devient de plus en plus adulé pour cette nouvelle marque qu’il imprime.

La montée fulgurante de sa cote de popularité au Sud-Kivu s’explique surtout par l’adhésion massive des jeunes convaincus par son discours de développement et ses actions concrètes. Bien plus son élection à la Présidence de la Coordination de l’OC Bukavu Dawa, l’équipe de football la plus populaire du Sud-Kivu; qui depuis, vole de victoire en victoire fait de lui l’une des personnalités les plus adulés de la place.

Aimé Boji est également l’initiateur de l’Asbl Génération Aimé Boji Sangara (G-ABS), une structure très célèbre pour ses actions sociales très visibles et à impact palpable au sein de la population.

Boji a toujours exhorté tous les enfants du Sud-Kivu, en particulier, et ceux du Grand Kivu, en général, à apporter leur soutien au Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi en vue d’en finir avec ce cycle de violences qui a tant duré et enfin d’ouvrir la voie au développement.

À la deuxième place se place Modeste Bahati Lukwebo avec 58%

Très connu politiquement au Sud-Kivu en particulier et en RDC en général, Modeste Bahati Lukwebo réalise peu d’actions sociales dans son fief électoral. Récemment, dans le but de protéger des enseignants, élèves et d’autres habitants contre les maladies hydriques, l’autorité morale de l’AFDC-A, également président du Sénat, a doté à plusieurs écoles de la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, des puits d’eau potable.

L’inauguration de ces installations est intervenue le samedi 25 septembre 2022. Il s’agit de 2 écoles maternelles privés, 4 écoles primaires, 3 écoles secondaires publiques conventionnés catholique qui sont les premières bénéficiaires de cette eau potable. Modeste Bahati a également fait un nouveau don des craies qu’il a remis à la ministre provinciale de l’EPST, Geneviève Mizumbi.

Cette dernière va, à son tour, procéder à la distribution de ces craies pour le bon fonctionnement de certaines écoles.
Dans ville de Bukavu, Modeste Bahati a aussi inauguré des bornes fontaines à Elakat, construit par ses propres fonds, également à Panzi où il a visité une salle polyvalente et a promis de soutenir certains élèves par la construction d’un laboratoire pour leurs pratiques. Bahati construit, grâce à ses propres fonds, le stade de Funu. L’homme des actions palpables envisage mettre sur pieds la Fondation Bahati Lukwebo pour soutenir les personnes en détresse dans la province du Sud-Kivu.

À la troisième marche se place Vital Kamerhe avec 55%

Vital Kamerhe est président national de l’un des grands partis politiques congolais, Union pour la Nation congolaise (UNC). Il a postulé à l’élection présidentielle en 2011 où il a remporté 7,74% des suffrages. Cet ancien Directeur de cabinet du Président Félix-Antoine Tshisekedi vit d’une forte notoriété au niveau national. Le «Pacificateur» est un homme de réconciliation, de la recherche de la paix et de l’unité nationale. Néanmoins, sur le terrain, dans la province du Sud-Kivu, Vital Kamerhe connaît des sérieuses difficultés.

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Ancien président de l’Assemblée nationale de la RDC de 2006 à 2009, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi est né le 4 mars 1959 à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Néanmoins, une frange importante de la population de cette partie de la RDC lui reproche, ces derniers temps, de ne s’être pas suffisamment investi dans les actions de développement, malgré ses discours politiques percutants. Idole de la population sud-kivutienne depuis l’époque de Mzee vers les années 90 où il brillait par ses interventions médiatiques fracassantes contre les envahisseurs rwandais.
Plus de 20 ans après, la nouvelle génération ne semble pas s’identifier dans la bravoure dont il a fait preuve à l’époque.

Pourtant, les priorités d’ordre sociale, économique et de développement semblent être les critères d’appréciation des différents leaders par la jeunesse et par toute la population. Jusqu’à preuve du contraire, rien à inscrire sur l’actif de VK en ce qui est des actions à impact social. Ce qui fragilise sa base.

Au Sud-Kivu, l’ombre du procès «100 jours» ne semble pas avoir quitté certains esprits de ses nombreux frères et sœurs. Comme si cela ne suffisait pas, la dernière nomination de Vital Kamerhe à titre du Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie nationale l’a totalement fait désavouer auprès de sa base dans la province du Sud-Kivu, qui avait placé en lui tout leur espoir. Mais avec l’acceptation de ce poste, certains leaders sociaux estiment que VK vient de démontrer son incapacité à être la locomotive pour le développement de cette province et de toute la région. Il a juste démontré où s’arrêtent ses ambitions, renchérissent-ils.

Ce qui justifie le boycott de son meeting, samedi 8 avril, lors de sa descente sur terrain pour son enrôlement. «Jusqu’à preuve du contraire, Kamerhe n’a pas produit des actions à impact palpable pour l’intérêt de la population. Par contre, il nous distrait avec des beaux discours», témoignent plusieurs jeunes leaders sud-kivutiens contactés par notre équipe. La jeunesse Sud-Kivutienne dit être à la quête d’un nouveau leadership qui se distingue de l’ancienne classe politique.
Cette indifférence vis- à-vis de sa province fragilise sa base.

À la quatrième place se pointe le vertébré Jean-Marie Bulambo Kilosho 54%

Homme politique, Jean-Marie Bulambo est le fondateur son propre regroupement politique centriste, le Parti national pour la démocratie et la République (PANADER) depuis 2010. Ayant l’amour infini pour sa chère province, la problématique de la gouvernance du Sud-Kivu et le calvaire que vit sa population ont été toujours au centre des préoccupations de l’honorable Jean-Marie Bulambo. De la situation politique, en passant par celles économique, sociale, sécuritaire, infrastructurelle que celle de la gouvernance. Né à Mwenga le 2 mars 1952, il jure sur l’urgence de la refondation de la Province du Sud- Kivu en passant par des institutions provinciales fortes et ambitieuses. Fort de sa notoriété au sein de la communauté REGA, L’honorable Jean-Marie Bulambo Kilosho a toujours soutenu les jeunes du Sud-Kivu en leur accordant des emplois. Il bénéficie, lui également, de la confiance des filles et fils du Sud-Kivu.

La cinquième place est occupée par Prince Cokola Katintima 53%

Social, Prince Cokola Katintima est proche de sa population. Il réalise plusieurs actions de développement en faveur de sa base de la chefferie de Kaziba, dans le territoire de Walungu. Il a dernièrement offert une ambulance à l’hôpital Saint Joseph de Kamanyola, en territoire de Walungu, pour le transport des malades. Au cours de la même cérémonie, il a également posé plusieurs autres actions de générosité, entre autres la paie des frais d’hospitalisation des femmes et hommes démunis.

Prince Cokola participe à l’amélioration de l’éducation de la jeunesse sud-kivusienne. Lors de l’Examen d’Etat édition 2021-2022, cet homme de la politique du développement avait contribué aux frais de participation à cette épreuve nationale, en remettant USD 10 par élève du groupement de Kamanyola. Il participe en outre à la construction du bâtiment administratif d’une université à Kamanyola. Il a aussi remis des équipements au «Balala rondo» pour les patrouilles mixtes dans la sécurisation de Kamanyola, ainsi que des équipements pour les sportifs de cette entité après s’en suit une visite du stade Nyakavogo construit par la Fondation Cokola Katintima.

Cette structure a contribué avec un montant important pour l’achat d’une parcelle pour l’installation du cimetière de Kambara. Il a participé à la réhabilitation de l’église 40ème CECA Champanzi, dans le groupement de Lurhala, remis des blouses médicales au personnel d’un centre de santé de la place et assisté une femme qui venait d’accoucher d’un triplet.

L’élu de Walungu a également remis des tôles pour la construction d’un foyer aux personnes de troisième âge et a apporté le soutien de sa fondation aux associations villageoises de crédit rotatifs (AVEC) avec une somme importante d’argent pour encourager les activités génératrices des revenues ainsi lutter contre la pauvreté. Ces actions de l’élu de Walungu ont suscité un ouf de soulagement dans le chef de la population bénéficiaire. Pendant ses passages dans des coins du Sud-Kivu, Prince Cokola draine des foules; les habitants se mobilisent pour l’accueillir en véritable prince.

Avec 52%, Claude Nyamugabo Bazibuhe se classé sixième


Claude Nyamugabo a, à travers sa fondation, réalisé plusieurs actions et activités de développement dans le territoire de Kabare, sa circonscription électorale.
Il a procédé à l’opération de lutte contre l’insécurité à Kabare avec la distribution des Motorolas aux leaders communautaires ainsi qu’aux chefs locaux, suivie de l’installation des lampadaires pour assurer l’éclairage public sur l’ensemble dudit territoire.

Au cours de la même année, la Fondation Claude Nyamugabo a trouvé une réponse aux besoins en médicaments, couvertures des lits des malades et a procédé au paiement des factures pour plusieurs malades au Centre de Santé Espoir situé à Ihemba.

Il s’en est suivi la concertation avec la notabilité locale pour examiner d’autres besoins sociaux de base. C’est ainsi que la Fondation a élargi ses activités à Nindja par l’installation des lampadaires pour l’éclairage public avant de procéder à la distribution des instruments aratoires ainsi que des semences améliorées. Sur le plan de communication, sa fondation a mené un plaidoyer au profit des habitants de Nindja en vue de désenclaver cette partie du territoire de Kabare en assurant la couverture cellulaire de sa zone littorale grâce à l’installation d’une antenne d’une société de communication de la place. La construction et l’inauguration du bureau du groupement de Kagabi sont également à placer à l’actif de la fondation, moyennant un financement à hauteur de 6.000 dollars américains. Dans un autre registre, la bataille pour l’amélioration des conditions des enseignants des territoires de la province a été amorcée.

Ses multiples plaidoyers auprès des ministres de l’EPST et celui du Budget, ont débouché à une augmentation de 40.000FC sur l’enveloppe salariale des enseignants de l’EPST sur toute l’étendue de la RDC, le territoire de Kabare inclus.

Toutefois, ce parlementaire promet d’intensifier ses plaidoyers afin que les décideurs revoient à la hausse cette enveloppe. En outre, la Fondation Claude Nyamugabo a débloqué 400 USD au cours de l’année 2021, pour le financement des travaux de topographie, en vue d’alimenter le village d’Ihemba en eau potable et doter le village de Cirhinja des tuyaux complémentaires afin de poursuivre le projet d’adduction d’eau potable initié en 2020, sous la houlette et sur financement propre du député Nyamugabo.
Ce dernier a souligné que certains ouvrages de ce méga projet de 12.000 USD ont été déjà livrés à la population, lors des récentes vacances parlementaires.

Septième dans le hit-parade avec 23%, Olive Mudekereza Namegabe

Influent également dans la province du Sud-Kivu, Olive Mudekereza a toujours plaidé pour le respect des droits des personnes vivant avec handicap. Tel est son cheval de bataille. Pour lui, les droits des personnes vivant avec handicap sont loin d’être respectés, malgré l’existence au pays d’une loi portant protection de ces personnes. Pour ce, il a dernièrement réuni plus de deux cent personnes vivant avec handicap à Bukavu pour les expliquer cette loi et avoir leurs recommandations dans le cadre d’amélioration de leur condition de vie.

Cette loi insiste sur la participation des personnes vivant avec handicap dans les instances de prise des décisions, le soutien de l’Etat à leurs activités et une discrimination positive dans certaines circonstances.

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Grâce à son combat, il y a, par exemple, aujourd’hui, des personnes vivant avec handicap dans des institutions occupant également des postes de prise de décisions. Cet élu de Walungu a promis de continuer à plaider la cause des personnes vivant avec handicap auprès autorités, au niveau national et provincial, pour que leurs besoins trouvent de satisfaction.

Olive Mudekereza soutient également les actions de la jeunesse de Muhungu. Par ailleurs, en séjour dernièrement dans la province du Sud-Kivu, le député national élu du territoire de Walungu a fait un don important au Comité local de développement de Muhungu pour le tracage d’une route secondaire sur l’avenue la voie du Congo 1 et 2 dans la commune d’Ibanda. Il a fait un geste louable en octroyant 50 sacs des ciments au Comité local de développement comme contribution dans les travaux des constructions pour soutenir cette initiative.

Mudekereza a aussi offert quelques lampadaires pour lutter contre l’insécurité à Bukavu, une ville qui compte aujourd’hui plus 3 à 4 millions d’habitants.

Avec 15 %, le Dr Denis Mukwege est classé 8ème de la liste

Le D.r Denis Mukwege est peu connu par une grande partie de Congolais. Ce qui réduit sa chance de gagner les élections. Chirurgien gynécologue de renommée mondiale, il est le fondateur et directeur médical de l’hôpital Panzi à Bukavu.

Fils d’un pasteur pentecôtiste, il a fait ses études en Médecine, en se spécialisant en Gynécologie et en obstétrique après avoir constaté que les patientes de l’hôpital Lemera souffraient de soins médicaux insuffisants, ce qui entraînait des complications lors de leur accouchement. Il a fondé l’hôpital en 1999 en tant que clinique de soins gynécologiques et obstétriques, et s’attendait à travailler sur les questions de santé maternelle. Cependant, depuis 1999, le Dr Mukwege et son équipe ont aidé à soigner plus de 50 000 survivants de violences sexuelles.

L’hôpital ne se contente pas de traiter les survivants souffrant de blessures physiques, mais fournit également des services juridiques et psychosociaux à ses patients. Même les patients qui n’ont pas les moyens de payer des soins médicaux après un viol sont traités gratuitement à l’hôpital Panzi.

En octobre 2012, le Dr Mukwege a été violemment attaqué et sa famille a été tenue en joue à son domicile lors d’une tentative d’assassinat. Joseph Bizimana, son ami de confiance et agent de sécurité, a été tué. Cette attaque a eu lieu plusieurs semaines après que le Dr Mukwege ait dénoncé le conflit qui dure depuis 16 ans dans le pays et demandé que les responsables soient traduits en justice lors d’un discours aux Nations unies.

Après cette attaque, le Dr Mukwege et sa famille ont fui le pays pour sa sécurité, mais ses nombreux patients et collègues congolais l’ont exhorté à reprendre son travail de sauvetage à l’hôpital de Panzi. Il est retourné à l’hôpital en janvier 2013.
Le Dr Mukwege fait également partie du comité consultatif de la Campagne internationale pour mettre fin aux viols et aux violences sexistes dans les conflits.

Il a reçu de nombreux prix dans le monde entier, dont le prix Nobel de la paix 2018, pour son plaidoyer contre la violence sexuelle en tant qu’arme de guerre et pour ses services exceptionnels aux survivants de viols.

Néhémie Mwilanya Wilondja, et Albert Kahasha

Quels bilans pour Néhémie Mwilanya, Justin Bitakwira et Albert Kahasha? Pour certains observateurs, l’ancien Directeur du cabinet de l’ex-Chef de l’État Joseph Kabila Kabange, le Professeur Néhémie Mwilanya, et le député provincial Albert Kahasha ont des bilans négatifs.

Les Points

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