
La République démocratique du Congo a réussi à obtenir la confirmation du départ de la force régionale des États d’Afrique de l’Est (EAC). Départ attendu dans… au moins trois mois. C’est ce qu’ont décidé les participants au 21 ème sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’EAC, tenu à Bujumbura (Burundi), le 31 mai 2023.
Kinshasa a imposé son refus de voir le M23 intégrer l’équipe de vérification du futur site du pré-cantonnement de ses éléments à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Kigali s’était engagé dans une campagne pour faire intégrer ses supplétifs. Échec.
Seuls les facilitateurs, la Monusco les FARDC feront partie de l’équipe d’inspection.
La Communauté est-africaine a décidé aussi de la fin du mandat de la force régionale, au 8 septembre 2023.
Toutefois, la délégation congolaise conduite par le ministre d’État, ministre de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a exigé et obtenu qu’il soit réalisé une évaluation de la présence de la force EAC le 15 juin prochain, pour juger de son opportunité.
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Pour rappel, Kinshasa accuse des troupes de l’EAC de complicité avec les M23. Lire à ce sujet Félix Tshisekedi relève une « cohabitation » entre la force régionale et le M23
Par ailleurs, l’EAC a remercié le chef de l’État congolais non seulement pour la facilitation du déploiement de la force régionale mais surtout pour l’observation du cessez-le-feu par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Jean Perou Kabouira
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