Home Nation Haute cour militaire : Mwangachuchu accuse son ancien chauffeur d’avoir volé son arme

Haute cour militaire : Mwangachuchu accuse son ancien chauffeur d’avoir volé son arme

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Le procès du député national Édouard Mwangachuchu poursuivi en flagrance pour trahison, atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions, association de malfaiteurs et participation à un groupe insurrectionnel à la Haute cour militaire, a tourné au théâtre à l’audience du vendredi 2 juin tenue à la prison militaire de Ndolo.

Interrogé au sujet de « l’arme de guerre » dont il est accusé de détenir illégalement, le prévenu a surpris les juges, en déclarant qu’elle a été volée.

Les réponses de l’élu de Masisi aux questions lui posées depuis quelques audiences peuvent faire rire même des singes. L’homme find de tout ignorer quand il ne nie pas tout.

A l’audience du vendredi dernier, il a accusé son ancien chauffeur et garde du corps, Franck Byamungu, de lui avoir volé son arme.

« Je sais que quand je suis tombé malade et parti à l’improviste dans l’avion médicalisé, j’ai laissé l’arme où je la mets dans le tiroir à la maison. Dès mon retour d’hospitalisation à l’étranger, il n’y a plus l’arme. Je suis le seul responsable à suivre ce chauffeur pour savoir où est cette arme », a-t-il déclaré.

Selon Édouard Mwangachuchu, son ancien chauffeur travaille actuellement pour le sénateur Éric Rubuye.

« J’ai appris que Franck était devenu chauffeur du sénateur Rubuye. J’avais demandé à Rubuye de dire à Franck de remettre l’arme mais Franck avait dit qu’il n’en a pas», a-t-il dit.

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En réaction, le premier président de la Haute cour militaire lui a demandé si l’hypothèse de la perte de l’arme de guerre peut être établie. Question à laquelle Mwangachuchu a répondu par l’affirmative.

Pour rappel, le ministère public soutient que la détention par le prévenu d’une arme de guerre sans une ordonnance spéciale du président de la République est une infraction.

L’intéressé prétend avoir obtenu un permis de port d’arme auprès du ministre de l’Intérieur de l’époque, Richard Muyej. La défense réclame la comparution de ce dernier.

Jean Perou Kabouira

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