Dans une province où les clivages ethniques et le tribalisme font rage, le sénateur She Okitundu a le mérite d’être l’un des rares leaders politiques à avoir des réalisations à impact visible dans les six territoires du Sankuru.
Notez qu’il avait contribué au désenclavement de Lusambo, alors chef-lieu du district du Sankuru, en plaidant et en obtenant auprès de la Coopération belge un financement pour la construction de la route en terre battue Mbuji-Mayi-Lusambo, un bac sur la rivière Sankuru pour relier les deux villes; la route en terre battue Lusambo-Lubefu, un pont sur la rivière Lodjo à Lubefu, etc.
C’est encore lui qui a plaidé et obtenu un financement pour l’acquisition du bac Manda sur la rivière Lokenye à Lodja pour décrossonner le territoire de Katako-kombe ; la réhabilitation de SEP Bena Dibela et jeté un pont sur la rivière Ofute (territoire de Kole).
Sur le plan des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’histoire retiendra que c’est She Okitundu et l’actuel vice-premier ministre des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula Apala, alors député national, qui ont littéralement connecté Katako-kombe au reste du monde, en obtenant auprès de Vodacom et Airtel l’érection des antennes de télécommunications à Wembonyama et à Katako-kombe. Il a obtenu aussi une antenne Airtel pour Lubefu.
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Sur le plan économique, She Okitundu a plaidé et obtenu de la Rawbank la création d’une agence à Lodja, principal centre commercial du Sankuru et celle de Lusambo, chef-lieu de la province.
Au plan éducationnel, il a pris en charge les frais des Examens d’Etat des finalistes de l’ensemble des territoires de Katako-kombe, Lusambo et Lubefu durant deux ans, ce qui représente un budget d’environ 500 mille dollars américains alors que chaque année, cet élu du peuple prend en charge des étudiants originaires du Sankuru dans plusieurs universités et instituts supérieurs du pays.
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She Okitundu est aussi l’un des rares politiques sankurois à avoir choisi un originaire d’un autre territoire (Lomela) comme son premier suppléant au sénat. Ce dernier avait pris son siège au sénat quand il fut nommé vice-premier ministre des Affaires étrangères en 2016.
Pour une petite comparaison, aucun gouverneur de la pauvre province du Sankuru(de Berthold Ulungu à Jules Lodi en passant par Joseph Stéphane Mukumadi) ne peut comptabiliser objectivement cinq réalisations sur l’ensemble de la province.
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