Chaque habitant de Kananga utilisant les réseaux sociaux doit avoir vu au moins une vidéo compromettante ces derniers jours. Des vidéos sextapes impliquant des personnalités publiques du chef-lieu de la province du Kasaï central circulent comme un virus.
Les nudes de plusieurs autorités politico-admnistratives de Kananga sont exposées et partagées sur les réseaux sociaux. Des couples sont menacés à cause de sextapes diffusées par des personnes non autrement identifiées.
L’un des acteurs de ces films qui font rage, mieux, l’une des victimes les plus connues est un administrateur de l’Institut techno médical (ISTM/Kananga), qui a été récemment révoqué de ses fonctions par le ministre national de l’Enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi, pour avoir été impliqué dans un scandale sexuel immortalisé dans une vidéo devenue très populaire.
Outre ce cas, d’autres personnalités connues de Kananga apparaissent dans des sextapes.
La coordinatrice de l’ONG Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI) en appelle d’une part, à l’intervention de la justice pour stopper cette avalanche des sextapes et, d’autres part, en la prise de conscience de la population.
Nathalie Kambala Luse exhorte les hommes et femmes mariés à rester fidèles à leurs conjoints et ceux qui ne sont pas mariés, à se préserver pour éviter de voir leurs parties intimes exposées sur les réseaux sociaux.
Selon une source locale qui s’est confiée à alternance.cd, un groupe de femmes dont des étudiantes et une journaliste venue de Kinshasa seraient à la base de ces vidéos sextapes qui, laisse-t-on entendre, sont plus nombreuses qu’on le pense.
Anny K.
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