Candidate de l’Union sacrée à la questure adjointe de l’Assemblée nationale, Caroline Bemba Bamanisa a suffisamment d’arguments à faire valoir. Cadre du Mouvement de libération du Congo (MLC), sa candidature rassure les sociétaires de la méga majorité parlementaire du président Félix Tshisekedi.
Fille aînée du célèbre homme d’affaires Jeannot Bemba et frère de Jean-Pierre Bemba, Caroline Bemba Bamanisa respire et réfléchit les chiffres. Née et grandie dans une famille d’affaires, elle est l’épouse d’un homme d’affaires prospère et opérateur politique bien connu et respecté, l’ancien gouverneur de l’Ituri, Jean-Bamanisa.
L’élue de Gemena, chef-lieu de la province du Sud-Ubangi est dirigeante d’entreprises privées et s’illustre par des actions philanthropiques dans le Congo profond. Elle a créé notamment à Gemena, le « Centre Boyebi » où sont pris en charge et formés gratuitement des milliers de personnes depuis 2011. C’est donc logiquement qu’on l’a surnommée « Maman sociale ».
Sur le plan politique, Caroline Bemba Bamanisa est une fervente militante de première heure du MLC dont elle est co fondatrice et trésorière générale depuis sa création en tant que parti politique.
Signe qu’elle n’a pas été désignée candidate de l’Union sacrée à cause de son appartenance à la famille Bemba, elle siège à l’Assemblée nationale depuis désormais trois législatures (2006-2011, 2011-2018 et 2024-2028).
Lors de sa première élection en 2011, son frère Jean-Pierre Bemba était en prison à la Haye, aux Pays-Bas.
Parfaite maîtrise des questions parlementaires
Caroline Bemba Bamanisa a été vice-présidente du Comité des sages de l’Assemblée nationale entre 2012 et 2018. C’est dire qu’elle maîtrise parfaitement les questions parlementaires.
Les chiffres, on n’en parle pas car, il n’est pas donné à tout le monde de gérer la trésorerie générale d’un grand parti comme le MLC pendant près de 20 ans sans se salir.
«Jamais citée dans une affaire de détournement, vivant dans une suffisance sociale, compétente, intègre et moralement irréprochable, Caroline Bemba mérite d’occuper le poste de Questeur adjoint de la chambre basse du parlement », affirme un député national de l’UDPS, qui reconnaît qu’« un tel profil est difficile à trouver dans la composition actuelle de l’Assemblée nationale ».
Anny K.