Lors de sa première réunion tenue samedi 25 mai 2024, le bureau définitif de l’Assemblée nationale a décidé de clore la session extraordinaire inaugurale de la 4 ème législature de la troisième République et d’enchaîner avec les travaux de la session ordinaire de mars.
Conformément aux dispositions de l’article 115.1 de la constitution, la session ordinaire de mars s’ouvre le 15 mars de chaque année. Celle de mars 2024 a été confrontée au non épuisement de l’ordre du jour de la session extraordinaire inaugurale de la législature 2023-2028. Ce qui a poussé le bureau provisoire à prolonger la session extraordinaire.
Mais après élection et installation du bureau définitif, place au fonctionnement régulier et normal de la chambre basse du parlement. A cet effet, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a donné de directives claires aux membres du bureau, lors de la réunion du samedi 25 mai.
« Le président de l’Assemblée nationale a instruit les membres du bureau, particulièrement le rapporteur que nous sommes, de préparer très rapidement la prochaine plénière de l’Assemblée nationale. Cette plénière va consacrer la fin de la session extraordinaire inaugurale conformément à l’article 114 de la constitution, qui prévoit que cette session inaugurale comprend quatre points : l’installation du bureau provisoire, la validation des pouvoirs, l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur, et finalement la mise en place du bureau définitif. La session inaugurale prend donc automatiquement fin», a rapporté Jacques Djoli, rapporteur de l’Assemblée nationale, dans son compte rendu.
Il a indiqué que les députés nationaux vont directement enchaîner avec la poursuite des travaux dans le cadre de la session ordinaire du mois de mars.
« Nous entamons la session ordinaire de mars qui doit prendre fin le 15 juin. La prochaine séance, qui aura lieu dès le début de la semaine, consistera essentiellement à inviter les députés et les groupes politiques à constituer les groupes parlementaires. Nous allons nous atteler à mettre en place les commissions permanentes, ainsi que le Comité des Sages. Il faut aussi mettre en place les organes qui nous permettront d’entamer le travail», a précisé Jacques Djoli.
A noter que l’Assemblée nationale et le sénat tiennent de plein droit, chaque année, deux sessions ordinaires. La première va du 15 mars au 15 juin et la seconde, la session de septembre, débute le 15 septembre pour se clôturer le 15 décembre.
Junior Lomanga