Dans le cadre du plan de son désengagement, la Mission des nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo(MONUSCO) a procédé à la fermeture sa base de Sange, dans la province du Sud-Kivu, samedi 25 mai 2024. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités locales, avec la participation de l’administrateur territorial et des représentants du propriétaire du terrain.
Première province concernée par le désengagement de la MONUSCO, le Sud-Kivu voit assiste progressivement au transfert de responsable et d’équipements entre la force onusienne et la Police nationale congolaise.
Le 28 février dernier, la base de Kamanyola a été transférée aux autorités congolaises et est depuis, gérée par la Police nationale congolaise. Elle assurait depuis dix-neuf ans, la protection des civils et la sécurité de la population de Kamanyola.
Après le départ de la MONUSCO, des agences onusiennes présentes dans la région continueront leur appui conformément à leurs mandats respectifs. Le gouvernement devra s’occuper de la sécurité des civils.
Après le Sud-Kivu, la deuxième étape, telle que prévue dans le plan de retrait ordonné, responsable et durable convenu avec le gouvernement, concernera le Nord-Kivu à l’issue de l’évaluation de la première étape voulue par le Conseil de sécurité des Nations unies.
La troisième étape elle, interviendra après évaluation de la deuxième étape, et conduira au retrait définitif de la MONUSCO, prévu à la fin de l’année 2024.
Anny Kanyama
RDC: Le gouvernement presse l’ONU d’accélérer le retrait de la Monusco