La série des missions d’encadrement dans les entreprises et établissements publics de l’État menées depuis trois à quatre ans par l’Inspection générale des finances (IGF) sont arrivées à leur fin. L’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, l’a confirmé ce jeudi 30 mai 2024 à l’Association nationale des établissements publics et entreprises du portefeuille (ANEP).
On n’apprend pas éternellement. Après apprentissage, chaque apprenant a le devoir d’appliquer les matières apprises. C’est l’exercice auquel les gestionnaires des entreprises et établissements publics de l’État sont désormais appelés à se livrer. Suffisamment outillés sur la bonne gouvernance par les inspecteurs des finances, ils sont censés avoir maîtrisé les règles en la matière et doivent les appliquer dans la mobilisation des recettes pour donner au nouveau gouvernement les moyens de sa politique.
« Nous avions tenu à faire cette réunion avec tous les mandataires des entreprises publiques où l’Inspection générale des finances était en mission d’encadrement pour leur informer officiellement de la fin des missions d’encadrement qui était diligentée auprès de leurs entités respectives pour la simple raison que les inspecteurs des finances sont appelés à renforcer les dispositifs en rapport avec la mobilisation des recettes dans les régies financières de notre pays afin d’accompagner effectivement le nouveau gouvernement qui vient de sortir » , a déclaré Jules Alingete.
Le patron de l’IGF promet une évaluation de ces entreprises et établissement publics l’année prochaine pour voir si les paramètres de gestion qui étaient mis en place par l’Inspection générale des finances sont respectés.
Le secrétaire exécutif de l’ANEP, Patricick Ngulu, a remercié le président de la République l’initiative qu’il a prise d’implémenter la bonne gouvernance dans les établissements publics et entreprises du portefeuille.
« Après 3 et 4 ans d’encadrement au sein de ces entreprises publiques, les mandataires ont pu intérioriser les règles de bonne gouvernance et nous espérons qu’ à son départ {départ de l’IGF}, ils continueront à gérer ces unités de production en bons pères de famille et qu’à l’évaluation il n’y aura pas de conséquences néfastes », a-t-il souhaité.
Les mandataires ont exprimé leur satisfecit après le jeu de question et réponses fructueux qui a caractérisé cette rencontre, qui promet un lendemain meilleur en ce qui concerne la bonne gestion de ces entreprises et établissements publics.
C’est dire que l’IGF a fait sa part. Aux mandataires publics de faire la leur pour que le deuxième mandat du président Félix Tshisekedi ne soit pas entaché de scandales de détournements de deniers publics.
Junior Lomanga
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