
L’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) a débuté ce lundi 03 juin 2024 en République démocratique du Congo. Dans la province du Nord-Kivu, malgré la situation sécuritaire préoccupante, les élèves ont répondu à ce rendez-vous incontournable pour quitter l’école primaire.
A l’occasion du coup d’envoi de l’ENAFEP, Prisca Luanda Kamala, conseillère en charge de l’Education du gouverneur militaire du Nord-Kivu a salué la détermination des autorités à poursuivre l’éducation des élèves comme facteur de paix et de développement en dépit de la guerre d’agression imposée à la RDC par le Rwanda.
En effet, déterminées à garantir le droit à l’éducation des enfants, même dans un contexte marqué par l’insécurité, les autorités provinciales militaires du Nord-Kivu ont pris des mesures spéciales pour les zones touchées par le M23.
A cet effet, les centres d’examen localisés notamment à Rutshuru, Masisi et Nyiragongo ont été délocalisés dans la ville de Goma pour éviter une « année blanche » aux élèves concernés.
Le lancement de l’ENAFEP au Nord-Kivu est un symbole fort de résilience et d’espoir à un retour à la normale. Malgré les obstacles, les élèves et leurs familles démontrent la détermination à poursuivre la scolarité et à construire un avenir meilleur. Les autorités, quant à elles, réaffirment leur engagement à garantir le droit à l’éducation pour tous les enfants, même dans les circonstances les plus difficiles.
Au total, 155 969 candidats, dont 78 357 filles et 77 605 garçons, répartis dans 552 centres d’examen, affrontent les épreuves écrites et orales qui se dérouleront sur deux jours. Parmi ces centres, un est situé à Kigali, au Rwanda, pour permettre aux élèves congolais réfugiés dans ce pays voisin de participer à l’examen.
La participation est gratuite pour tous les élèves de la province du Nord-Kivu.
Sur l’ensemble de la République démocratique du Congo, ce sont 2.217.456 élèves qui sont attendus pour l’édition 2023-2024.
Alain Shamamba T./Goma